Enrôlement en Belgique : 80 à 90 Congolais s’inscrivent par jour

L’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs de la République démocratique du Congo résidant en Belgique, démarrée le 25 janvier dernier,  enregistre une bonne fréquence, a appris  jeudi l’ACP de l’ambassade de la RDC dans ce Royaume.

 « Si l’opération a commencé timidement, aujourd’hui l’équipe déployée sur place, à l’ambassade de la RDC, enregistre une fréquence de 80 à 90 enrôlés par jour », a annoncé le 2ème vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Didi Manara, mercredi, au cours d’une session d’information et d’échange avec les responsables des organisations sociales des concernés.

Didi Manara a rappelé les conditions d’obtention de la carte d’électeur pour les Congolais de l’étranger, précisant que pour le moment, ces derniers ne sont concernés que par l’élection présidentielle.

 » Cette carte d’électeur va permettre de sanctionner positivement ou négativement la gouvernance dans le pays et non les vociférations dans la rue « , a-t-il dit, encourageant tous les ressortissants congolais des pays ciblés à s’enrôler, pour participer au processus électoral.

10 millions d’enrôlés en trois semaines dans l’aire opérationnelle 1

Le 2ème vice-président de la CENI a révélé que 10 millions de Congolais ont été enrôlés en trois semaines, dans la première aire opérationnelle, alors que les prévisions étaient de 18 millions, avant de se féliciter du bon déroulent des opérations dans la deuxième aire (Grand Katanga et Grand Kasai).

La CENI a installé sur l’ensemble du territoire national, y compris à l’étranger, 22.700 centres d’inscription par rapport aux trois-premières échéances électorales de 2006, 2011 et 2018 où l’on avait enregistré 17 000 centres.

Selon le 2ème vice-président de la CENI, le but de cet accroissement du nombre de centres d’inscription est de résorber le retard occasionné par la lenteur quant à la désignation des animateurs de la CENI, et ainsi être à même d’organiser les élections dans les délais.

Il a, par ailleurs, assuré que des dispositions sont prises pour l’enrôlement des personnes vivant dans les camps des déplacés pour des raisons de violences dans l’Est du pays, alors que pour les Congolais résidant dans les zones occupées, la CENI attend une décision politique des autorités nationales.

Néanmoins, a-t-il expliqué, la CENI a pris la précaution de placer la partie Est, en proie aux conflits, dans la dernière aire opérationnelle, en espérant que la situation reviendrait à la normale dans l’entretemps. ACP

Laisser un commentaire

Suivez-nous sur Twitter