Les parlementaires et les cadres de la PNC outillés sur l’intégrité de la police et le contrôle parlementaire

Le Programme d’appui à la réforme de la Police (PARP III) à travers le Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF) a organisé, du 20 au 21 décembre, un atelier de formation sur les thématiques «Intégrité de la Police, Gouvernance et Réforme du Secteur de la Sécurité et Contrôle parlementaire ». Réalisé en partenariat avec la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale, cette rencontre a permis d’améliorer le niveau de connaissance des parlementaires et aux hauts cadres de la Police nationale congolaise sur lesdites thématiques. Financé par l’Union européenne, PARP III mis en œuvre par l’Agence belge de développement (ENABEL) et les ONG COGINTA et le DCAF.

Lors de cette deuxième journée de travail, les intervenants se sont appesantis sur deux thèmes, à savoir: l’intégrité de la police ainsi que le contrôle parlementaire. Olivier Prenostro, Conseiller chargé des questions de la police et de la réforme-DCAF a, dans son intervention, insisté sur certains points liés à la prévention. «Un service social est important au sein de la police. Le soutien fait partie de l’intégrité, le policier doit se sentir pris en charge et cela le réconforte. C’est une façon d’aider les éléments de la police à mieux évoluer dans leurs services».

important de selectionner les bonnes personnes

L’orateur a également fait allusion au suivi de service à risque, à veiller lors des recrutements des nouvelles unités. «C’est important de pouvoir sélectionner les bonnes personnes lors des recrutements. Car elles sont censés prendre la relève, et doivent donc avoir une bonne éthique. La sécurité des bases de données compte aussi pour éviter les fuites des informations, il doit être accessible à un nombre réduit du personnel de la police», a expliqué l’intervenant.

De son côté, Ibrahim Niane, l’expert consultant, a épinglé les éléments de suivi et d’évaluation de la réforme de la police. Il a soutenu que les autorités sont censées connaitre les forces, les faiblesses de la police pour pouvoir la rendre plus performante. Et il a également recommandés les descentes sur le terrain des parlementaires pour un meilleur suivi de la réforme, car c’est eux qui votent le budget pour le bon fonctionnement de la police. Des exercices  en groupe entre parlementaires et  cadres de la police ont permis aux uns et aux autres de mieux échanger.

Nécessité de multiplier les ateliers 

Au terme de ces moments d’échanges et d’enseignements, Fatoumata  Sira Diallo, la Représentante et Cheffe d’équipe du DCAF RDC/ PARP III, a remercié les participants pour leur assiduité. «Aux cours de ces travaux, j’ai observé des interactions intéressantes entre les participants qui ne  se sont pas simplement contentés de suivre la matière, ils sont engagés dans des échanges entre eux et avec les experts. Des réflexions sur la nécessité d’engager des actions de contrôle sur l’état d’exécution de la Loi organique sur l’organisation et le fonctionnement de la Police ont été faites».

Pour Fatoumata Sira Diallo, cela indique la nécessité de multiplier non pas seulement les ateliers de formation de renforcement des capacités sur des thématiques spécifiques mais également avoir des forums qui permettent d’échanger davantage sur ces sujets qui préoccupent.  

Le député Bertin Mombondi a, pour sa part, salué la collaboration en continu entre les parlementaires et le police. Il à appelé les participants à partager avec leurs pairs partout où ils seront à la bonne formation reçue au cours de cet atelier. «Kisalu me banda» autrement dit ‘’c’est maintenant que le travail commence’’ a exhorté Bertin Mombondi aux parlementaires. Les participants ont, par ailleurs, reçu des certificats de participation. Fyfy Solange TANGAMU

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