Le Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF) et le gouvernement congolais viennent de lancer l’initiative Génération sans limites en RDC (Gen u) en partenariat avec Kinshasa Digital Académie, (KDA). Ce programme de l’UNICEF a pour objectif de créer de meilleures opportunités d’éducation, de compétence, d’emploi et d’entrepreneuriat pour les jeunes en RDC, à travers la formation processionnelle.
Représentant de l’UNICEF en RDC, Édouard Beigbeder a indiqué que cette agence des Nations Unies avec la plateforme Gen U, cherche à rassembler les partenaires de tous les secteurs de la vie économique et sociale autour d’un programme commun visant à faire la promotion de la jeunesse congolaise.
A l’entendre, ces stratégies sont basées sur une série des piliers essentiels. Il faudrait notamment multiplier les plateformes d’apprentissage, viller à la formation en ligne, et en présentiel pour aider les jeunes.
Pour l’UNICEF, ce partenariat est une priorité pour répondre aux problèmes de la jeunesse congolaise. « Et ceci nous donne l’idée de l’importance que représente les jeunes », a souligné Édouard Beigbeder.
« Les jeunes ont le pouvoir et le potentiel de transformer le monde dans lequel nous vivons. Mais, il nous appartient de veiller à ce qu’ils aient les bonnes opportunités de le faire », a estimé le Directeur général de la KDA, Jean-louis Mbaka.
Il a également, fait savoir que, le boom démographique des jeunes a le potentiel de transformer les résultats économiques et sociaux et de réduire les inégalités. Mais, cela ne se produira que si les jeunes ont les bonnes compétences et ont accès aux opportunités.
Pour sa part, la ministre de la Formation Professionnelle et des Métiers, Antoinette Kipulu, s’est engagée à accompagner la KDA dans son approche visant la valorisation de l’homme par la promotion des jeunes hommes et femmes.
D’après elle, la formation professionnelle se présente comme l’outil majeur et Incontournable à plusieurs difficultés que les jeunes rencontrent. Parce qu’elle permet la formation continue, le développement des compétences et l’approfondissement des connaissances pour être éligible à l’emploi, a-t-elle soutenu. Puis, c’est un enjeu crucial pour le développement économique du pays, la cohésion sociale et la réduction de la pauvreté, a-t-elle poursuivi.
Antoinette Kipulu invite, dès lors, les partenaires privés à donner plus d’ampleur à ce projet qui vise la jeunesse congolaise dans le cadre du renforcement des capacités, en mobilisant des ressources nécessaires à la création d’emplois pour cette catégorie de la société.
Depuis sa création en 2019, la KDA forme les jeunes dont l’âge moyenne est de 24 ans, formés en référent digital et en développeur web et web mobile. Tricya MUSANSI