APLC et la Commission kenyane de lutte contre le dessous-de-table s’engagent à travailler ensemble

La ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, a présidé hier jeudi 4 novembre 2021 à Kinshasa la cérémonie de mémorandum d’entente entre l’Agence pour la prévention de lutte contre la corruption (APLC) de la Rdc et la Commission d’éthique et de  lutte contre la corruption du Kenya.

A en croire Mme Rose Mutombo Kiese, c’est un grand jour pour le gouvernement de la Rdc de concrétiser la signature des deux accords entre Félix-Antoine Tshisekedi et son homologue Uhuru Kenyata. Car, la lutte contre la corruption se trouve dans le programme du chef de l’Etat et de celui du gouvernement.

 » Je suis heureuse de prendre la parole pour la concrétisation de nos deux agences parce que  le ministère de la Justice que je représente en ce jour doit obligatoirement accompagner l’APLC. Parmi nos engagements, c’est de voir réellement cette agence fonctionner « .

La ministre d’Etat espère qu’il y aura un renforcement des capacités de la part des experts kenyans qui ont plus d’expérience en la matière.  » Nous espérons également qu’effectivement sur le terrain il y aura une nouvelle façon de gérer, d’exécuter, de gérer et de lutter contre la corruption.

Rose Mutombo Kiese a souhaité bon vent à ces accords et surtout elle a souhaité que l’APLC montre aux Congolais qu’elle est au service de la Nation à travers les résultats de la lutte contre la corruption.  » Nous avons besoin d’un changement réel et que la corruption qui a fait un long parcours dans notre pays puisse un jour s’arrêter pourquoi pas l’éradiquer. Je souhaite plein succès aux deux agences. A très  bientôt, nous pourrions évaluer le travail qui sera fait par les agences « .

Pour sa part, le coordonateur de l’APLC, Thierry Mbulamoko a déclaré que le mémorandum précise des échanges plus structurels  et permanents entre  les deux agences, à svoir  le renforcement des capacités du personnel sur le volet numérique. Selon lui:  » Plus nous numérisons le système, moins il y aura la fraude et la corruption. Cette coopération va aussi de baser sur les échanges des informations et des renseignements », a-t-il précisé. Avant d’inviter les médias  à être le partenaires de sa structure créée depuis mars 2020.

 Thierry Mbulamoko a souligné que le Kenya a une certaine avance par rapport au volet numérique dans la lutte contre la corruption.

Pour sa part, le chef de la commission d’éthique et de la lutte contre la corruption du Kenya, Twalib Mbarak a indiqué que l’une de meilleure façon de combattre la corruption est d’avoir les médias brillants. Car la presse  est une grande source qui permet de dévoiler les gros scandales.

D’après lui, le soutien technique que  » nous comptons apporter à l’APLC est la collecte, l’entreposage ou le stockage des preuves puisque celles-ci sont plus importantes au niveau des cours et tribunaux.  » Nous sommes venus pour un partenariat égal avec la RDC. Car, nos problèmes sont aussi les problèmes de la RDC », a-t-il souligné. Pour conclure, il a dénoncé le fait que l’évolution des NTCI est lente en Afrique. Cela occasionne les fuites et les détournements. Mathy MUSAU

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