Le parti AUC appelle à la cohésion au sein de l’Union sacrée de la nation

L’entérinement de nouveaux animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), leur investiture par le président de la République, ainsi que leur prestation de serment devant la Cour Constitutionnelle divisent au sein de l’Union sacrée de la nation. Plusieurs partis politiques membres de la famille politique du chef l’État dénoncent ce qu’ils qualifient de «passage en force». 

Dans une déclaration en rapport avec ces moments de turbulences, le parti politique Alliance pour l’unité du Congo (AUC) appelle les forces politiques et sociales de la RDC à l’apaisement et à la sagesse. 

Pour la secrétaire générale de ce parti politique, Elysée Mujinga, il est hors de question de se diviser et de se quereller en lieu et place de travailler ensemble pour offrir au pays les élections libres, transparentes et démocratiques en 2023, conformément à la volonté du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi.

Ce parti politique juge inopportune cette initiative tendant à bloquer le processus électoral, «débloqué par l’Assemblée nationale, après un manque de consensus dans la sous composante Confessions religieuses, malgré les prolongations leur accordées».

Ces confessions religieuses et quelques partis pensent que leur famille politique, l’Union sacrée de la nation, n’a pas besoin de Denis Kadima à la tête de la CENI pour gagner les élections de 2023. 

Préparer la victoire de fatshi

«Je ne pense pas que ces partis politiques, regroupés au sein des forces sociales et politiques de la nation, vont réussir à bloquer la machine électorale, déjà mise en marche avec l’investiture par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. Les élections auront lieu en 2023, comme le président de la République l’avait annoncé lors de son discours à la tribune des Nations-Unies», a déclaré Elysée Mujinga.

La secrétaire générale de l’AUC a saisi cette occasion pour appeler le président de la République, en sa qualité de visionnaire de l’Union sacrée de la nation, à veiller au bon fonctionnement de cette coalition au pouvoir. Elle invite les autres dirigeants de l’Union sacrée à ne pas se laisser distraire par tout ce qui se raconte actuellement. Elles les convie à échafauder des stratégies pour une victoire électorale écrasante à tous les niveaux lors des échéances électorales de 2023.

eviter la distraction

«Ce que nous demandons au président de la République, comme notre chef dans l’Union sacrée, c’est de s’impliquer au niveau de l’organisation de notre structure. Nous devons multiplier des stratégies pour qu’on soit fort et éviter la distraction. Le désordre observé actuellement peut mettre en mal notre organisation. L’alliance pour l’unité du Congo demande au Chef de l’état de mettre toutes les batteries en marche pour la réussite aux élections de 2023», a-t-elle déclaré.

Elysée Mujinga a appelé les dirigeants de l’Union sacrée à être attentifs aux propositions formulées par tous les partis membres. Elle se dit convaincue que, dans l’unité, cette famille politique du chef de l’État sortira des élections de 2023 avec une majorité écrasante.

«Le Chef de l’Etat doit structurer les choses au sein de l’Union sacrée. Car, nous tendons déjà vers le moment de bataille électorale. Les autorités de l’Union sacrée doivent être attentives aux autres petits partis politiques qui viennent avec un vent nouveau. L’Alliance pour l’unité du Congo rassure le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, de lui donner plusieurs voix en 2023», indique Elysée Mujinga.

Il s’observe des dissensions au sein de l’Union sacrée de la Nation depuis l’entérinement, par l’Assemblée nationale, de nouveaux animateurs de la CENI. Ensemble pour la République de Moïse Katumbi qui dénonce «un rapport de force» fait bloc avec le FCC de Joseph Kabila et le Lamuka du tandem Fayulu-Muzito.

Au cours d’une conférence de presse organisée hier mardi 27 octobre, ce «Bloc patriotique», initié par Martin Fayulu et Adolphe Muzito, annonce une marche le 6 novembre prochain pour barrer la route à ce qu’ils qualifient de «dictature du président Félix-Antoine Tshisekedi». Orly-Darel NGIAMBUKULU

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