Un pasteur a guéri un fou hier mardi 20 juillet à la 7ème rue, dans la commune de Limete. La scène s’est déroulée aux environs de 16 heures à la Place commerciale, au quartier résidentiel.
Selon les récits des témoins de cette guérison miracle, le pasteur Jean-Pierre, résidant au camp militaire Kokolo, dans la commune de Bandalungwa, était de passage à la Place commerciale lorsqu’il a entendu une voix intérieure lui demander de s’arrêter sur le champ.
La voix qui interpellait sa conscience, l’a prié d’intercéder pour un fou qui était assis dans la crasse sur la grand’route, juste sur son trajectoire, aux abords de la passerelle de la 7ème rue.
Obéissant à cette inspiration, l’homme de Dieu, Bible en main, s’est mis à prier pour ce fou couvert de poussière et trainant avec lui deux sacs d’ordures. Aussitôt, le détraqué, secoué, s’est mis à crier de vives voix, sautillant violemment.
Affluence des curieux
Lorsque des passants et d’autres curieux ont vu la scène, ils se sont vite empressés autour du pasteur. Ils tenaient à voir de près ce qui arrivait à ce fou, connu d’un grand nombre d’habitants de ce quartier. La foule a vu le détraqué rouler dans la poussière, vraisemblablement secoué par les esprits mauvais qui le hantaient.
Impressionnés, les témoins de la scène se sont mis à acclamer, à applaudir… comme un seul homme, en signe d’encouragements. Moins emporté par les réactions de la foule, le pasteur Jean-Pierre s’est agenouillé, continuant à prier pour »le démoniaque ».
Coiffé, rasé et habillé
« Et soudain, ce patient, souffrant de démence, s’est brusquement calmé. Le fou a retrouvé ses esprits et a demandé qu’on lui apporte de l’eau, puisqu’il avait soif. Il semblait aussi honteux lorsqu’il s’est rendu compte qu’il était très sale et pratiquement nu. Il a alors sollicité qu’on lui offre aussi des vêtements pour se couvrir« , rapporte Mariam B., la vingtaine révolue, visiblement marquée par ce miracle, le tout premier qu’elle ait vécu en live aux abords de la passerelle de la 7ème rue.
Pendant qu’un bénévole lui donnait de l’eau, deux vendeuses d’habits d’occasion, émues par cette scène qu’elles suivaient à distance, ont aussitôt offert au détraqué délivré un pantalon, un tricot et un tee-shirt. Mais avant de lui permettre de s’habiller, le pasteur l’a soigneusement rasé et coiffé. Il l’a débarrassé de ses cheveux touffus et de sa barbe rousse et sale.
Et lorsque l’homme guéri s’est habillé, la foule l’a applaudi comme un but de championnat. Toujours serein, le pasteur est resté à ses côtés, continuant à l’affermir par la parole de Dieu, tout en priant pour que sa guérison soit définitive.
Yves KALIKAT et Guylaine BUNGA, Stagiaire de l’IFASIC