Le Président de la République a tenu parole. Les femmes représentent 27 % de l’effectif de l’équipe Sama Lukonde. Pas si loin des 30 % initialement promis par le Chef de l’Etat. A l’honneur de toutes ces femmes nommées à différentes fonctions au sein du Gouvernement, on ne peut que baiser les pouces en croix. Finies donc, les sempiternelles jérémiades! Place désormais au travail et à l’obligation des résultats. Le chef de l’Etat ayant rempli sa part du contrat, il appartient, dorénavant, à la femme, de faire la sienne. Ici, l’exercice pour la femme consiste à montrer au peuple congolais et à la face du monde, que la Congolaise est capable de gérer autrement la res publica. Elle doit faire sien, le slogan de campagne de l’ancien président américain Barack Obama, « Yes we can« .
La vie, dit-on, est un choix. A vous qui avez fait le pari d’accompagner le Président Félix Tshisekedi dans sa vision, un immense challenge, celui d’œuvrer dans le sens d’améliorer le quotidien de vos compatriotes se présente désormais devant vous. Prenez la mesure de la tâche qui vous attend. Donnez la preuve que le Président Félix Tshisekedi a été bien inspiré en plaidant pour votre cause.
Vous faites partie de ces femmes qui, de par leur engagement, ont su battre en brèche les préjugés basés sur le sexe. Des oiseaux rares dénichés après moult tractations autour de la formation du Gouvernement. Utilisez votre instinct de femme. Créez, innovez et tenez bon.
Ayez le sens de dépassement de soi pour donner de bons résultats. Tout en étant dans l’équipe gouvernementale, considérez-vous comme Vice-première ministre, ministre d’Etat, ministres et vice-ministres au même titre que vos collègues hommes. TEnez la dragée haute après un si long combat. Attaquez-vous aux dossiers urgents, non sans la touche particulière féminine. Faites preuve de compétence, de probité morale, de sobriété, de rigueur et d’intégrité. Comme un chef de bataillon sur le front, mettez en place des stratégies gagnantes. N’oubliez pas que comme maçonnes, vous serez jugées au pied du mur.
Dina BUHAKE