RETOMBEES DE LA 1ère REUNION DU COMITE NATIONAL DE PILOTAGE, PIFORES : le Plan de travail et budget annuel pour l’exercice 2025 validé hier

Projet du Gouvernement congolais, financé par la Banque mondiale à hauteur de 300 millions de dollars américains pour une durée de sept ans, le Programme d’Investissement pour la Forêt et la Restauration des Savanes (PIFORES) a été au cœur de la toute première réunion du Comité national de pilotage, tenue hier à Kinshasa. L’occasion a été propice pour la validation du Plan de travail et budget annuel (PTBA) pour l’exercice 2025.

Présidée ce jeudi 28 novembre par Benjamin Toïrambe, le Secrétaire général à l’Environnement et Développement durable, la réunion a débouché sur l’approbation du PTBA 2025, avec une prévision budgétaire de l’ordre de 36.019.572 dollars américains.

Représentant la ministre d’Etat en charge de l’Environnement et Développement durable, Benjamin Toïrambe a lancé ces travaux qui ont permis à l’assistance d’avoir un aperçu sur ce programme et les avancées enregistrées depuis sa mise en vigueur.

Genèse du programme

Dès l’entame des assises, l’Unité de Coordination du Programme d’Investissement pour la Forêt et la Restauration des Savanes (UC-PIF), par le biais de son Coordonnateur national, a circonscrit le contexte d’implémentation du PIFORES.

Clément Vangu a notamment rappelé à l’assistance la signature de l’accord de financement, intervenu le 4 septembre 2023, avec une dotation de 3.418.000 dollars destinés aux activités de préparation de la mise en œuvre sur le terrain.

Le Coordonnateur national de l’UC-PIF a, en outre, évoqué la mise en vigueur effective de PIFORES depuis le 1er mai 2024 et le lancement institutionnel de ce programme à Kinshasa le 14 octobre dernier par la ministre d’Etat, Eve Bazaiba Masudi. 

Lutter contre la déforestation

Aux dires de Clément Vangu, le PIFORES a été conçu pour  »contribuer à lutter contre la déforestation et à développer des capacités pour une solution idoine dans la lutte contre le changement climatique ». Aussi,  »pour une amélioration des conditions de subsistance des populations autochtones dans les zones d’intervention ».

De l’avis du Coordonnateur national de l’UC-PIF, la spécificité du PIFORES réside dans l’usage d’une approche holistique impliquant les communautés dans la gestion des forêts et des terres. Une approche qui, selon Clément Vangu, revitalise les forêts dégradées et crée des nouvelles opportunités économiques et assure une durabilité à long terme à son intervention sur le terrain.

Séance tenante, l’assistance a suivi les interventions d’Affermi Kufinu, d’Alex Yenge Bomba et de Yannick Lwamba qui ont tous présenté un aspect de ce  programme de la Banque mondiale, partant de sa mise en œuvre, des avancées enregistrées et de la gestion des risques.

Inscrit dans le cadre du Partenariat de la Banque mondiale (2022-2026), PIFORES a été planifié pour être exécuté dans les provinces de Kinshasa, du Kongo central, du Kwilu, du Kasaï, du Kasaï central, du Kasaï oriental et de Lomami.

Yves KALIKAT

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