*Par ailleurs, le ministre délégué en charge de la politique salue l’implication de l’ong Pakadjuma Résilience dans l’accompagnement de cette population.
Didier Tenge Te Litho, ministre délégué près du ministre de l’Urbanisme et Habitat en charge de la Politique de la ville, a promis de trouver des pistes de solutions aux problèmes de la population habitant le quartier Pakadjuma à Limete. Ce membre du Gouvernement a fait cette affirmation à l’issue de sa visite le jeudi 21 novembre dernier dans ce quartier de Kinshasa qui fait face à plusieurs défis.
«Nous avons toute une population qui est ici avec des enfants, qui vit avec différents problèmes. Et dans le cadre de la politique de la ville, il est de notre devoir de proposer des pistes de solutions pour que ces personnes aient un meilleur accès à l’eau potable, à l’éducation. Et c’est l’éducation qui permet de garder ces enfants loin de différents problèmes. Et fort de cela, d’ici le 15 décembre nous allons proposer des pistes de solutions, mais aussi des mesures contraignantes qu’on devra prendre. Que ce soit lié à la salubrité, à la sécurité et au développement», a-t-il déclaré.
Avant d’ajouter: «Et c’est un problème qui tient à cœur à Monsieur le Président de la République et à Madame la Première ministre. Donc, c’est pour ça que nous sommes venus ici pour nous enquérir de ces problèmes».
Lors de son itinérance, le ministre Didier Tenge a visité des avenues de ce quartier, le marché, l’école, la rivière Yolo… Ce qui lui a permis de bien s’imprégner des réalités vécues par les habitants de Pakadjuma.
Se sentant toujours délaissée, la population de Pakadjuma s’est dite satisfaite de la présence du ministre. Elle a profité pour formuler quelques besoins liés à l’insalubrité, l’insécurité, les inondations…
Chapeau BAS à l’ASBL Pakadjuma Résilience
De passage dans ce quartier de fortune à Limete, le ministre Tenge Te Litho a félicité et salué l’action de la Fondation Pakadjuma Résilience, une ASBL qui œuvre depuis trois ans dans l’accompagnement des femmes et enfants de ce quartier depuis trois ans. Il a, à cette occasion, eu l’occasion de palper les actions de développement et la réinsertion sociale menées en faveur de la population de Pakadjuma.
Didier Tenge Te Litho a promis d’accompagner les actions de l’organisation et de ramener les difficultés confrontées par la population de ce coin de la capitale au sommet de l’État.
«Composter» Pakadjuma
Puisant dans le lexique de la biologie, le n°1 de cette ASBL croit dur comme fer à une possible transformation de ce quartier.
«Pakadjuma, c’est comme une poubelle pour certains. Dans la poubelle, il y a des déchets. Avec le ministre, on peut transformer ces déchets en compost. Nous avons fait appel à monsieur le ministre connaissant son sens d’humanisme…», a assuré Eliane Kibubi, coordonnatrice de la Fondation Pakadjuma Résilience.
«L’avenir des enfants, des jeunes et des femmes de Pakadjuma nous touche à cœur», a-t-elle conclu.
Aimé TUTI