Les proches de Jean-Hervé Mbelu Biosha ne s’expliquent pas les folles rumeurs que charrient les réseaux sociaux selon lesquelles l’ancien Administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR) aurait ordonné l’arrestation de l’acteur politique Jacky Ndala, intervenue cinq mois avant sa nomination.
Selon des sources concordantes, l’ancien journaliste a été arrêté par les agents de l’ANR et mis en détention en juillet 2021, avant d’être transféré au parquet puis emprisonné à Makala. C’est pendant sa détention dans un cachot de l’ANR, que Jacky Ndala a été « violé par sodomie« , selon ses propres dires, confortant les déclarations de Denise Mukendi Dusauchoy, célèbre influenceuse pro-pouvoir.
La nomination de Jean-Hervé Mbelu à la tête de l’ANR interviendra en décembre 2021, quelque 5 mois après l’arrestation de Ndala. D’où la question que se posent les proches de l’ancien AG de l’ANR, celle de savoir comment est-ce possible qu’il puisse décider l’arrestation de cet ancien journaliste ?
En un mot comme en cent, pour ses proches, ces folles rumeurs véhiculées par les réseaux sociaux participent à une campagne de manipulation, menée par ceux-là qui ont donné pour mort Jean-Hervé Mbelu, après son empoisonnement et sa maladie, suivis de son départ de l’ANR.
A défaut de l’avoir liquidé, soutiennent ses proches, les ennemis de l’ancien AG de l’ANR s’emploieraient désormais à jeter de l’opprobre sur lui, tant l’homme ferait peur tout en étant plus aux affaires.
« Jean-Hervé Mbelu n’a jamais été responsable ni de l’interpellation ni du transfert à Makala de Jacky Ndala. Même le juge naturel peut témoigner que les PV d’auditions pendant l’incarcération de Jacky Ndala, dans la geôle de l’ANR, ne portaient pas sa signature« , ont confié des sources judiciaires.
Dans une récente vidéo tournée par Jacky Ndala, celui-ci a confirmé que son arrestation a été commanditée par la même Denise Mukendi Dusauchoy.
Pour nombre d’observateurs, les allégations contre Mbelu sont un travail de sape destiné à le « discréditer auprès de l’opinion voire détruire son image auprès de Félix Tshisekedi, qui, pourtant, pourrait toujours recourir à son savoir-faire« .
Cette campagne est vouée à l’échec, font savoir certains proches de l’ancien AG de l’ANR. Ils en veulent pour preuve, non seulement l’antériorité de l’arrestation de Jacky Ndala par rapport à la nomination de Mbelu, mais aussi et surtout le caractère humaniste imprimé à l’ANR sous le mandat de celui-ci. Ils ont, à titre illustratif, rappelé que durant son bail à la tête des renseignements, aucun journaliste ni leader politique ou d’opinion n’a été ni interpellé ni incarcéré à l’ANR.
Les détracteurs de Mbelu ne s’arrêtent pas là. Ils tentent également de faire passer dans l’opinion que c’est cet ancien AG de l’ANR qui aurait recruté Denise Mukendi Dusauchoy pour le sale boulot.
« C’est une autre dose de rumeur qui vient attester que ces fake-news résultent d’une campagne de diabolisation, surtout quand on sait comment les services opèrent avant, pendant et après l’interpellation d’un malfaiteur », ont soutenu des esprits éclairés.
Ils ont, dans la foulée, rappelé les fleurs jetées à Jean-Hervé Mbelu Biosha par nombre de Congolais, pour avoir humanisé les services des renseignements et de sécurité, ainsi que pour le respect des procédures légales et des prérogatives de chaque institution.
« Aucune personne interpellée ne peut dire le contraire. Les dossiers des personnes interpellées étaient directement transférés au parquet, après la clôture des auditions, pour laisser la Justice faire son travail. Il a mis fin à la récréation dans l’entourage du Chef de l’Etat », a confié un agent sous le sceau d’anonymat.
Jean-Hervé Mbelu restera dans la mémoire de ses compatriotes comme l’homme qui, au cours de son mandat à l’ANR, a « lutté contre les intouchables » et « réussi à les écrouer » dans le seul but d' »éviter le pire au pays, sa sécurité et sa sûreté ayant été durement éprouvées, de délivrer le Président Tshisekedi d’une infiltration dangereuse pour la survie de la nation« , ainsi que d’apporter « sa contribution à l’avènement d’un Congo nouveau débarrassé des antivaleurs et du clan des intouchables ». DK