Une coopérative des maraichers de la N’Sele plaide pour l’ouverture d’une pharmacie agricole à Kinshasa. Ce plaidoyer a été fait hier mardi à l’Etat congolais lors d’entretien en faveur des maraîchers du site du Domaine agro-industriel présidentiel de la N’Sele (Daipn) à Kinshasa (RDC).
Le coordonnateur de la Coopérative des maraichers de la N’sele, Jules Yamfu, a fait savoir que plus de 20.000 maraîchers travaillent dans ce site, il y a aussi un grand nombre d’acheteurs qui proviennent de tous les grands marchés de Kinshasa pour s’approvisionner, et la communauté chinoise vivant à Kinshasa également consomme les produits provenant de Daipn mais ce site manque de pharmacie or toutes les cultures nécessitent un traitement.
» L’ouverture d’une pharmacie agricole où se ressourcer sera d’une importance très capitale car chaque culture nécessite un traitement pour avoir des bons produits. Voilà pourquoi nous plaidons auprès de l’Etat congolais afin de permettre aux maraîchers du site du Daipn de se procurer de produits de qualité« , a-t-il déclaré.
La pharmacie agricole, poursuit -il, met à la disposition des maraîchers des produits et des technologies adaptées aux problèmes les plus souvent rencontrés, particulièrement de plantes répulsives et curatives contre certaines maladies et invasions de parasites pour les cultures.
M. Jules Yamfu, a tout de même déploré les difficultés que rencontrent les maraîchers du site de Daipn, dont le problème d’eau, car les gens ont construit de part et d’autre de la voie de canalisation le long de la rivière Likana d’où est tirée cette canalisation depuis l’époque de feu Président Mobutu.
Il en appelle aux autorités de remédier à cette situation étant donné que Daipn ne produit plus le fumier. Avant de solliciter à l’Etat congolais et aux autorités compétentes leur soutien afin de les aider comme dans d’autres site avec un permis d’exploitation afin qu’ils soient reconnus comme partout ailleurs.
La coopérative des maraichers de la N’Sele contribue à lutter contre la carence alimentaire. Appartenant à l’Etat congolais, ce site est couvert par aucun document officiel, ce qui donne parfois accès aux ennemis de tenter de le spolier.
Tricya MUSANSI