Dans la nuit tragique du samedi 28 septembre 2024, la commune de Ndesha, sur l’avenue Luiza à Kananga, a été le théâtre d’un acte brutal et inexplicable qui a profondément choqué la communauté locale. Une jeune fille de 15 ans a été victime d’un viol collectif commis par un groupe de 15 individus armés. Cet acte de violence inqualifiable est survenu dans un climat de braconnage tentaculaire et d’insécurité grandissante dans la région.
Les détails entourant cette barbarie sont préoccupants. Selon les premières informations recueillies, le groupe de bandits, après avoir exécuté un vol dans la zone, a attaqué la jeune fille, infligeant des traumatismes physiques et psychologiques. La gravité des blessures subies par la victime a nécessité son transport d’urgence à l’hôpital, où elle reçoit actuellement des soins appropriés. Les autorités médicales ont décrit son état comme critique mais stable, et des psychologues sont mobilisés pour un soutien psychologique.
Un témoin clé de cet incident, Jean Kanku Shamata, coordonnateur de la structure Kasaï-Central debout pour le développement intégral (KCDDI), a confirmé ce fait honteux. Selon ses déclarations, les assaillants n’ont montré aucune pitié, allant jusqu’à permettre au fils de la victime, de rester auprès de sa mère pendant l’attaque. Un acte qui souligne aussi bien la cruauté des bandits, que l’horreur d’une situation dans laquelle l’innocence des enfants est mise à mal.
Des opérations de sécurité sont en cours pour tenter de retrouver les auteurs de cet acte ignoble. Les forces de l’ordre appellent la population à signaler toute information pouvant aider à l’arrestation des coupables. Les appels à un renforcement des mesures de sécurité dans la région se multiplient, alors que les habitants de Ndesha expriment leur crainte face à une montée inquiétante de la violence.
Des initiatives de sensibilisation et de prévention sont également envisagées par des organisations non gouvernementales pour soutenir les victimes de violence et informer la communauté sur les droits des femmes et des enfants. La société civile ainsi que de nombreuses voix politiques, condamnent fermement cet acte d’agression, appelant à une justice rapide et équitable pour la victime et à la protection des droits humains dans la région.
« Les conséquences de cet acte tragique s’étendent bien au-delà de la souffrance individuelle, mettant en exergue la nécessité d’un dialogue communautaire et d’actions collectives pour lutter contre la violence et restaurer la paix dans la région de Kananga. Les événements de cette nuit-là doivent servir de catalyseur pour une action collective renforcée contre l’impunité et pour la protection des plus vulnérables« , a plaidé Jean Kanku.
Et d’ajouter : « La nécessité de réformes profondes s’impose plus que jamais pour garantir la sécurité des citoyens. Les habitants de Ndesha et de nombreux citoyens de Kananga attendent des réponses claires et des actions concrètes des autorités compétentes pour que de tels actes de violence ne se reproduisent plus« .
Félix Mulumba Kalemba