Les jeunes de la commune de Bandalungwa, Bandal pour les initiés, ont été appelés à créer des entreprises agricoles, en vue de lutter contre la dépendance alimentaire, renseigne une dépêche de l’Agence congolaise de presse (ACP).
Cet appel leur a été lancé le jeudi 18 avril dernier, lors d’un atelier de formation agricole organisé par le Conseil communal de cette municipalité, située au centre de la ville de Kinshasa.
« Que les jeunes s’associent pour créer un réseau dans l’objectif de créer une entreprise au lieu de penser à vivre dans les associations sans but lucratif. L’entrepreneuriat agricole est un travail décent pour lutter contre la dépendance alimentaire. Je le recommande aux jeunes de Bandalungwa pour leur donner la possibilité de se créer des emplois« , a déclaré Gabriel Lomengo Shango, l’un des intervenants à cette rencontre, dans un exposé axé sur le processus de création d’une entreprise.
Cette rencontre avait notamment pour objectif la création des entreprises agricoles, pour lutter contre la dépendance alimentaire et la pauvreté avec l’implication des jeunes.
Halte à la dépendance alimentaire
Face au risque de dépendance alimentaire encouru par la RDC, l’orateur tire la sonnette d’alarme et indique que « la nécessité d’une entreprise s’explique par le fait que le pays court le risque de dépendance alimentaire avec toutes les conséquences sur la qualité de ces produits importés« .
Mettre la main à la pâte
Après avoir été outillé par cette initiative de la maison communale de leur municipalité à l’endroit de la jeunesse, il ne reste plus qu’aux jeunes de mettre la main à la pâte. Ils devront, pour ce faire, créer des entreprises agricoles et ainsi mettre en pratique les enseignements reçus en vue de créer une effective indépendance alimentaire.
Dans cette commune qui nous rappelle l’ancienne pépinière, au croisement des avenues Kasa-Vubu et de la Libération (ex 24 novembre), les espoirs peuvent être permis. Et ce ne sont pas les espaces qui manquent pour se mettre à l’agriculture. La RDC disposant, selon des statistiques, de près de 80 millions d’hectares de terres arables, 4 millions de terres irrigables, dont 1% seulement cultivé.
Ce sera aussi l’occasion pour les habitants de Bandal, aux rues mouvementées, d’expérimenter de nouvelles activités dans cette commune où les Kinois se bousculent et où l’effervescence ne s’arrête pas avec la tombée de la nuit, avec ses bars, restaurants, boîtes de nuit, etc. Aimé TUTI