L’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) organise du 17 au 19 avril un atelier de trois jours sur le renforcement de capacités des acteurs du système de l’éducation. Cet atelier porte sur la transformation spécifique de l’amélioration quantitative du système éducatif en RDC.
» C’est pour moi l’occasion de saluer l’engagement du Gouvernement de la RDC et la collaboration de différentes structures du secteur de l’éducation pour relever les défis de l’atteinte de l’ODD 4 sur lequel s’aligne les objectifs de la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation 2016-2024.
Nous sommes engagés dans la transformation plus spécifiquement de l’ amélioration quantitative du système éducatif », a déclaré Joseph Potopoto au nom du représentant de l’UNESCO en RDC.
Selon lui, les faiblesses et les lacunes ont été identifiées lors de l’analyse de 4 facteurs favorables permettant d’enclencher les transformations substantielles et durables préconiser par la réforme prioritaire proposée à savoir revitaliser le corps enseignant pour un secteur de l’éducation résilient qui est performant. C’est dans ce cadre que l’Unesco a été désignée agent partenaire pour le renforcement de capacités des acteurs du système éducatif grâce à un financement du partenariat mondial pour l’éducation ( GPE) », a-t-il poursuivi.
VIVEMENT UNE VISION HOLISTIQUE
Ce forum se veut être l’appropriation des outils de planification proposés dans une vision holistique. « Ce projet de renforcement de capacités pour une durée de deux ans soit 2023-2025 comporte 3 composantes à savoir la planification sensible au genre, coordination du système d’information et de gestion, de l’éducation ainsi que la coordination et le dialogue sectoriel », a indiqué monsieur Poto Poto.
Cependant, cette session de trois jours va permettre de dégager une nouvelle opportunité pour les décideurs du secteur, d’interroger leurs politiques et capitaliser les potentialités disponibles pour faire face aux défis qui planent les 3 prochaines années en matière d’amélioration de la performance de secteur éducatif, a-t-il ajouté. A l’entendre, une planification des activités et les coûts y afférents s’avèrent nécessaires en vue de favoriser la mobilisation des ressources sûres pour la mise en œuvre des réformes.
Pour terminer, il a exhortè les participants à une assiduité soutenue durant les 3 jours qu’ils vont passer ensemble. » Cela pour permettre une appropriation des outils de planification proposés dans une vision holistique », a conclu Joseph Potopoto. Mathy Musau