Kinshasa abrite, depuis hier mercredi, le Forum économique Royaume-Uni – République démocratique du Congo. A ces assises, 26 firmes de la Grande-Bretagne ont délégué leurs représentants dans une équipe coordonnée par Lord Popat, Envoyé commercial du Premier ministre britannique, et John Humphrey, Commissaire du Roi d’Angleterre pour le Commerce en Afrique. Au nom du Gouvernement congolais, Julien Paluku, le ministre de l’Industrie, a exhorté les grandes entreprises britanniques à traiter directement avec la RDC, sans chercher à passer par des intermédiaires.
Le patron de l’Industrie en RDC a profité de son adresse pour lancer une invitation pressante à ses hôtes du Royaume-Uni. Julien Paluku Kahongya a convié les 26 chefs d’entreprises britanniques à investir en RDC.
Il les a invités à s’engager particulièrement dans l’agro-alimentaire, dans l’agro-industrie, et dans les zones économiques spéciales qui offrent plusieurs facilités aux entrepreneurs.
Julien Paluku a également appelé les gestionnaires des firmes du Royaume-Uni à investir dans les infrastructures et dans l’énergie. Aussi de rejoindre la RDC dans le projet gigantesque de l’industrie des batteries électriques.
Aux dires de Julien Paluku, la RDC offre aux investisseurs «une stabilité politique et une sécurité juridique rassurante pour le climat des affaires».
Le pays est, selon lui, «la meilleure destination pour les investissements en Afrique avec 100 millions de consommateurs». Raison pour laquelle la RDC est tenue à tisser désormais des partenariats gagnants – gagnants avec le Royaume-Uni, a insisté le Ministre congolais de l’Industrie.
Intervenant aux côtés de ses collègues du Commerce Extérieur, des Finances, des Ressources Hydrauliques et Électricité, et des Infrastructures et Travaux Publics, le Ministre Julien Paluku a demandé aux investisseurs britanniques de traiter désormais directement avec les autorités de la RDC.
Il leur a fait comprendre la nécessité «de ne plus passer par des commissionnaires», qui s’illustrent dans le pillage des ressources naturelles congolaises en entretenant des guerres récurrentes.
Pour sa part, l’Envoyé commercial du Premier ministre britannique s’est voulu rassurant. Lord Popat a apaisé le Gouvernement congolais en assurant que Londrès va accompagner Kinshasa dans ses efforts visant à développer plusieurs secteurs. Ce qui augure un futur meilleur aussi bien pour le Royaume-Uni que pour la RDC, a conclu l’émissaire du chef du Gouvernement britannique. Yves KALIKAT