Il va falloir compter avec le Premier ministre honoraire, Adolphe Muzito et candidat à la présidentielle de décembre 2023. En perspective de ces législatives, l’opposant a mis deux fers au feu, à savoir le parti Nouvel Elan et le regroupement politique Mbonda, qui ont tous les deux franchi le seuil de recevabilité de 60 % exigé par la loi électorale.
Nouvel Élan a présenté 301 candidats, alors que le regroupement Mbonda en a aligné 415. Ce qui fait un total de 716 candidats pour Muzito, lui-même candidat déclaré à la présidentielle de fin d’année.
Le Premier ministre honoraire a donc mis les bouchées doubles pour avoir un grand nombre de députés aux législatives nationales. Ce qui pourrait lui permettre d’accéder à la gestion de la chose publique et faire appliquer son programme.
Alain Shukuru, secrétaire national en charge de la presse et médias de Nouvel Elan ne dit pas autre chose : » Notre engagement reste le même : remporter le plus de sièges possibles au Parlement afin de donner le moyen à notre leader d’appliquer son programme dans lequel se trouve son projet phare de la titrisation des terres en faveur des peuples autochtones « .
Lors des dernières législatives, Adolphe Muzito n’avait ni parti, ni regroupement politique. En seulement quatre ans d’existence, Nouvel Élan, sa formation politique, est en train de réussir l’exploit de s’implanter dans les 145 territoires que compte le pays. Ce qui renseigne sur son ambition.
Le parti de Muzito présente une offre politique avec 6 piliers notamment, la souveraineté militaire et monétaire, la justice, la titrisation des terres ancestrale et la création d’emplois.
Il sied de rappeler que seules 66 formations politiques ont atteint le seuil de recevabilité fixé à 60% pour les élections législatives. Didier KEBONGO
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