Vidéosurveillance et insécurité dans les grandes villes de la RDC

(Tunga Kuhana Arsene, assistant à l’Université de Kinshasa, chercheur au laboratoire de chimie organique et énergétique «Lacoren »/Unikin, président de l’Association des étudiants étrangers à l’université de Zhengzhou et doctorant en génie biochimique à l’université de Zhengzhou.)

Le problème de l’insécurité des grandes villes de la Republique Democratique du Congo qui, depuis des années, continue à faire la une des journeaux et préoccupe quotidiennement les admnistrations et les agents du secteur public, exigeant une résolution rapide à partir de stratégies complexes qui soient correctement équilibrées entre prévention et répression.

Pour les forces de police, la recherche de cet équilibre rend nécessaire un engagement pour, à la fois, combattre les principales formes de criminalité et présenter une image positive auprès de la population afin d’obtenir sa collaboration.  Pour les administrations centrale et locales, chacune dans leur domaine respectif de compétences, cela implique de répondre à la délinquance en développant des actions de prévention qui améliorent aussi la qualité de la vie quotidienne.

Les nouvelles technologies contribuent dans l’amélioration de la vie urbaine, comme observé partout dans le monde, de nombreuses villes emploient des caméras de vidéo sur IP pour la régulation de la circulation, la vidéoprotection et d’autres applications de sécurité.

Ce dernier temps, la ville province de Kinshasa est confrontée à une insecurité totale (enlevements, kuluna,…). Sans nous voiler la face, nous pouvons dire qu’il n’existe pas de plan de lutte contre l’insécurité d’une ampleur et d’une portée comparables à des grandes villes chinoises, russes et americaines. Il n’y a pas, non plus, de rapports d’analyse annonçant ce type de plan.

A la recherche de la solution miracle pour résoudre ce problème touchant la ville province de Kinshasa, l’installation d’un systeme informatique urbain pourrait être l’une des solutions, où les caméras seront au centre des opérations pour une variété de services collectifs portant sur la sécurité, l’énergie, la santé, la circulation et le transport, jusqu’aux aménagements urbanistiques durables, où des solutions mesurent la qualité de l’air, les niveaux de bruit et l’intensité des rayonnements UV.

Les caméras réseau peuvent également s’inscrire dans de nouvelles applications liées au commerce, aux loisirs et au tourisme, en particulier lorsqu’elles sont associées à des technologies mobiles faisant appel à la géolocalisation.

La population et la police peuvent tirer profit de ce système capable de suivre des objets telques : les trousseaux de clés, portefeuilles, téléphones, ordinateurs portables , bicyclettes et voitures qui disparaissent le plus dans la capitale congolaise. Et ce système est tout à fait réalisable au moyen de capteurs et de technologies GPS de localisation des objets.

Les caméras réseaux peuvent, quant à elle, assurer l’assistance vidéo nécessaire et permettre aux forces de l’ordre et à l’administration locale de mener des recherches plus approfondies.

Voilà donc ce qu’il nous faut afin d’éradiquer la criminalité et la mauvaise mentalité qui affligent les villes de la République démocratique du Congo.

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