Une vingtaine de journalistes approfondissent leurs connaissances sur les principes et droit international humanitaire

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et Médecin Sans Frontières (MSF) ont organisé, hier mercredi 19 juillet à Kinshasa,  une journée d’échange avec les professionnels des médias sur les principes et Droit International Humanitaire (DIH). Occasion pour les participants d’acquérir davantage de connaissances sur les principes humanitaires et le DIH.

La Conseillère juridique régionale du CICR, Claudine Mushobekwa a introduit les participants aux notions du Droit international Humanitaire. «  Le DIH vise à préserver une certaine humanité au cœur des conflits. Il est un des outils les plus puissants dont dispose la communauté internationale pour que la sécurité et la dignité des personnes soient respectées lors de conflits armés.  C’est un ensemble de règles qui visent à limiter les effets des conflits armés. Il permet de restreindre le choix des parties au conflit quant aux méthodes et moyens de guerre et de protéger les personnes qui ne participent pas ou ne participent pas plus aux hostilités  » a expliqué l’intervenante. 

Elle a, dans son exposé, renseigné les participants sur la manière dont le DIH réglemente la conduite des hostilités par les parties au conflit et la protection des personnes au pouvoir de l’ennemi.  » Le Droit international Humanitaire, exige des parties qu’elles fassent la distinction entre les civils et les combattants, et s’abstiennent de mener des attaques contre des civils. Il interdit ou limite l’emploi des armes particulièrement cruelles ou qui ne permettent pas de faire la distinction entre les combattants et les civils, exige les parties au conflit de prendre soin des blessés et des malades et de protéger le personnel civil. Le DIH exige aussi de préserver la dignité des prisonniers de guerre et des internés civils, en autorisant les visites des délégués du CICR « .

Mise en œuvre du DIH

En ce qui concerne la mise en œuvre du DIH, l’experte juridique, a fait savoir que celui-ci s’applique à trois situations et à toutes les parties au conflit, quelle que soit la partie qui a engagé les hostilités. Il s’agit des conflits armés internationaux, auxquels prennent part au moins deux pays, les situations d’occupation de tout ou d’une partie du territoire d’un pays. Lorsque les conflits armés éclatent à l’intérieur d’un pays  entre un gouvernement et un ou plusieurs groupes armés organisés, ou entre des groupes armés organisés entre eux.    

Pour l’occasion, les organisateurs ont édifié les hommes et femmes de médias sur les principes qui régissent ces deux organisations. Pour le compte du CICR, le Chargé de communication Opérationnelle, Jean Robert Mbeli a rappelé à l’assistance les 7 principes fondamentaux de sa structure.  » Le Comité International de la Croix Rouge dans son travail se base sur 7 principes, notamment l’humanité, l’impartialité, la neutralité, l’indépendance, le volontariat, l’unité et l’universalité. Le CIRC fournit protection et assistance aux victimes de conflits armés et d’autres situations de violence. Il œuvre pour le respect du DIH qui impose aux belligérants de protéger et d’épargner la population civile et les personnes hors de combat. Le CICR contribue également à faciliter l’accès aux soins de santé primaire et secondaire pour les communautés affectées « .

Le Représentant pays du MSF, Raphaël Piret, a également fait écho des principes de son organisation.  » Médecin Sans Frontières respecte des principes fondamentaux, entre autres l’éthique médicale, l’impartialité, la neutralité et l’indépendance. C’est-à-dire que notre organisation offre des soins de santé de qualité à ceux qui en ont besoin. Apporte son aide aux populations en danger, sans discrimination ethnique, politique, religieuse ou économique. Ne soutient aucun conflit et refuse tout financement qui porterait atteinte à son indépendance« . Fyfy Solange TANGAMU   

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