La Suisse a confirmé sa participation aux IXèmes Jeux de la Francophonie qui s’ouvrent le 28 juillet à Kinshasa. La Nation helvétique sera présente sur les plans sportif et culturel.
Le Directeur du Comité national des IXèmes Jeux de la Francophonie (CNJF) a eu des échanges, hier mercredi 5 juillet, avec l’ambassadeur de Suisse en RDC, Chasper Sarott. « Un entretien fructueux » autour des préparatifs des IXèmes Jeux de la Francophonie, a confié Isidore Kwandja.
La confirmation de la participation de la Suisse quelques jours après que le Canada a annoncé sa non-participation pour notamment des questions sécuritaires à Kinshasa.
Malgré le retrait du Québec a affirmé Isidore Kwandja, le Gouvernement congolais continue d’afficher son optimisme. Cette décision a pris toutes les instances de court, a-t-il souligné.
Lors d’une conférence de presse tenue à Kinshasa, le Directeur du CNJF a tenu à s’expliquer sur la situation.
Selon lui, cette décision ne peut ébranler la détermination de la RDC de réussir son pari d’autant plus que d’autres pays membres de la Francophonie ont confirmé leur participation.
« Nous avons lu que le Québec ne va pas envoyer ses athlètes et artistes. Par contre, il va envoyer une délégation diplomatique. C’est leur choix. Je note également que le Nouveau-Brunswick qui fait partie du Canada a confirmé qu’il va envoyer ses athlètes et artistes à Kinshasa« , avait-il fait savoir.
Pour Isidore Kwandja, les États sont libres de décider d’envoyer ou non des athlètes. « Mais, nous sommes confiants. Nous étions à Paris à la 123è session du Conseil Permanent de la Francophonie, tous les États ont confirmé leur participation aux IXèmes Jeux de la Francophonie« , a-t-il déclaré.
Isidore Kwandja a estimé que le problème de sécurité à Kinshasa ne se pose plus parce que toutes les dispositions ont été prises.
« Toutes les garanties sécuritaires ont été données à la délégation que j’ai reçue dernièrement. Parmi les membres de différentes délégations venues à Kinshasa, il y en a qui ont confirmé leur participation. Ça veut dire que ce n’est pas vraiment la question de sécurité qui a fait ou qui peut faire en sorte qu’un État puisse se désengager« , a expliqué le Directeur national du CNJF.
Il reste convaincu que « si le Québec a renoncé, ce n’est pas seulement pour cette raison. Parce que pour moi, je considère qu’il y a peut-être d’autres raisons« . RM