Amener les femmes journalistes à renforcer leur compétence en leadership pour une bonne gestion des salles de rédaction, ainsi que les amener à comprendre comment le leadership féminin peut contribuer à une bonne gestion des rédactions des médias; à s’engager davantage pour participer dans la promotion du leadership féminin pour la gestion des salles de rédaction des médias, et à s’inscrire dans la défense et la promotion des droits des femmes et jeunes filles dans les médias.
Voilà les objectifs poursuivis par l’ONG internationale Journaliste pour les droits de l’homme (JDH) en organisant l’atelier de formation des femmes et filles journalistes de Kinshasa sur «Comment mettre à profit les potentialités en leadership féminin pour une bonne gestion des salles de rédaction».
Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Canada-Monde: La voix des femmes et filles» en RDC, a fait savoir la coordonnatrice de ce projet Madame Lucie Ngusi. Selon elle, cette activité rentre dans le cadre de la mise en œuvre de l’objectif primordial de JDH qui consiste à impliquer les parties prenantes au projet pour la promotion, la défense et la protection des droits des femmes et des filles. Cet objectif fait référence à sa mission à travers laquelle JDH vise à engager les membres des communautés au respect des droits humains et plus particulièrement ceux des femmes et des filles pour lutter contre l’impunité des toutes les violations, a mentionné Lucie Ngusi.
Pour faciliter ces échanges, Anna Mayimona, consultante en genre a expliqué les thématiques telles que la compréhension sur la notion du leadership féminin; la politique du genre dans les médias et son impact par rapport à la promotion du leadership féminin ainsi que la valorisation du leadership féminin pour la bonne gestion des salles de rédaction. S’en est suivi un moment d’échanges qui a permis aux participantes de lever certaines équivoques concernant les mots clés de cet atelier de formation.
Au finish, il était question, d’une part, d’évaluer les politiques internes de la promotion du genre dans les médias et d’autre part, d’améliorer ou d’actualiser les politiques genre dans les médias.
Tout est parti d’un constat selon lequel, en RDC, le secteur médiatique est resté un secteur géré par les hommes. Après plusieurs actions de plaidoyer menées par les organisations de défense et promotion du Genre, il y a peu, certaines femmes sont devenues des gestionnaires des médias et occupent des postes de gestion. Malgré cette avancée, il y a encore du chemin à parcourir. C’est la raison de cet atelier. Mathy MUSAU