Ensemble pour la République exige la mise en place rapide de la commission d’enquête indépendante

« Avant que les preuves ne se dissipent, nous exigeons que cette commission d’enquête indépendante soit mise en place très rapidement. Le temps perdu sert aux assassins », telle est la substance de la mise au point d’Ensemble de la République rendue publique hier jeudi une semaine après l’assassinat du député national Chérubin Okende.

Le parti politique cher à l’opposant Moïse Katumbi dont le défunt était membre fait connaître sa position concernant la commission d’enquête devant être mise en place pour éclairer l’opinion sur les circonstances de la disparition tragique du ministre des Transports & Voies de communication démissionnaire.

La mise en place de cette commission d’enquête est d’autant plus urgente qu’Ensemble pour la République craint que les preuves devant permettre de mettre la main sur les véritables assassins ne viennent à se dissiper.

Pour ne pas y arriver, la formation politique du Chairman appelle «les uns et les autres à s’abstenir des propos susceptibles de désorienter les enquêtes. Ce serait du pain béni pour les auteurs de cet acte innommable à s’en tirer à bon compte au détriment des pauvres innocents. Que celui qui a tué réponde de ses actes. »

UNE ENQUETE INTERNATIONALE INDEPENDANTE ET IMPARTIALE

Et d’ajouter : «Il est indécent, inacceptable d’agir avec autant de désinvolture dans un cas aussi grave que celui de l’assassinat d’un compatriote. Il s’agit ici de rechercher la manifestation de la vérité pour retrouver des assassins et leurs commanditaires (…) ».

Car, souligne Ensemble pour la République, «le temps de décréter les boucs émissaires est dépassé. L’opinion publique congolaise ainsi que la communauté internationale attendent qu’une enquête internationale indépendante et impartiale livre la vraie vérité et établisse toute la lumière sur l’assassinat de l’honorable Chérubin Okende».

Occasion pour Ensemble pour la République de rappeler la partie incisive contenue dans l’homélie du Cardinal Fridolin Ambongo prononcée le jeudi 20 juillet en mémoire de feu Chérubin Okende.

«Aucune Nation ne peut se construire sur les assassinats et les meurtres. Un pays où la dignité humaine n’a aucune valeur ; un pays où les droits de l’homme ne comptent pas ; c’est un pays qui va tout droit à sa ruine. Les meurtres qu’on enregistre dans notre pays ne sont pas des actes spontanés ; ils ont été réfléchis, planifiés et exécutés», a prêché le prélat. Kléber KUNGU

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