Pour mettre en œuvre le consensus dégagé entre les présidents Xi Jinping et Félix-Antoine Tshisekedi en Chine, quoi de plus indiqué qu’un diplomate de terrain doublé de fin connaisseur de l’Afrique centrale ? Cette équation a été résolue par la nomination de Zhao Bin, nouvel ambassadeur de la République populaire de Chine en RDC.
Du haut de ses plusieurs décennies de carrière diplomatique, le nouveau chef de la mission diplomatique chinoise au pays de Lumumba, ne découvre pas la RDC. Il y a déjà effectué quelques séjours.D’abord comme diplomate, voici une vingtaine d’années en poste à Brazzaville, ensuite dans une des missions dans l’Est où sont stationnées le contingent chinois de la Monusco.
C’est donc un Zhao Bin parfaitement conscient de la noblesse de sa mission en terre rd congolaise qui a déroulé, hier en sa résidence, sa feuille de route devant la presse. Visite réussie sur tous les plans du Président Tshisekedi en Chine du 24 au 28 mai dernier, en bandoulière, le diplomate chinois entend s’investir à fond pour aider à traduire dans les actes le partenariat stratégique global signé entre les deux pays. Mais, souligne-t-il, la connaissance mutuelle entre les deux peuples en vue de mieux se comprendre est la base essentielle de cette coopération.
Le Centre artistique et culturel d’Afrique centrale -bientôt en cours de construction- sera mis à profit pour faciliter les échanges culturels .Comme pour annoncer les couleurs, le nouvel ambassadeur s’est mis au…lingala. » Toza na bwato moko « , lance-t-il déjà. Une image forte pour indiquer que les peuples chinois et congolais sont dans un même bateau et donc qu’ils se doivent amitié, estime, solidarité et partage.
Celui qui entend être l’ambassadeur de la Chine pas seulement dans le microcosme kinois mais dans le Congo profond compte aller à la rencontre des Congolais partout à travers le territoire national. Un territoire pour lequel Pékin a toujours plaidé pour sa souveraineté et son intégrité. Et le peuple congolais a toujours été considéré par la Chine comme un peuple ami, frère et partenaire fiable. Normal donc que même le différend né de l’exécution de ce que d’aucuns appellent « contrats chinois » soit réglé à l’amiable. Même en famille entre frères, les disputes ne manquent pas, fait remarquer le diplomate chinois. L’une de mes priorités est d’accompagner la discussion entre les autorités congolaises et le groupe d’entreprises chinoises pour la bonne méthodologie en vue d’un règlement à l’amiable. Amen !
Forum des As publie les grandes lignes du tout premier entretien que l’ambassadeur Zhao Bin a eu avec les médias rd congolais. José NAWEJ
Votre prise de fonction survient après la visite d’Etat du président Tshisekedi en Chine. Est-ce un simple hasard ou le début d’une ère nouvelle dans les relations entre les deux pays?
La visite d’Etat du président Tshisekedi en Chine a permis d’établir une relation de partenariat stratégique et de coopération globale. Ce qui signifie que les relations entre nos deux pays ont été élevées à un niveau sans précédent. Une visite qui marque vraiment l’histoire des relations entre la Chine et la RDC. Deuxièmement, c’est une visite fructueuse, de nombreux accords ont été signés entre les deux pays pour renforcer la coopération sino-congolaise, ces accords couvrent non seulement les secteurs traditionnels comme les mines et les infrastructures mais aussi les secteurs d’avenir comme l’économie verte, le numérique, l’énergie renouvelable. Troisièmement c’est une visite empreinte d’amitié, le président Tshisekedi, à côté de ses rencontres officielles, a visité le mausolée du président Mao Zedong, fondateur de la République populaire de Chine. Le Président Mao occupe une place particulière dans le cœur des chinois un peu comme vous avec le Premier ministre Lumumba. C’est un geste particulièrement amical que nous apprécions beaucoup.
Par ailleurs, je pense que la population congolaise a pu découvrir la Chine de manière parallèle à travers des vidéos, des reportages réalisés au cours de cette visite d’Etat du président Tshisekedi. Et de connaitre mieux la Chine d’aujourd’hui et le Chinois contemporain. Cette connaissance mutuelle contribue, je pense au rapprochement entre nos deux peuples amis. Et enfin, je pense que c’est une visite importante, car elle relève un caractère régional et international. La Chine est le plus grand pays en développement et la RDC est un grand pays d’Afrique en termes de superficie, de sa population et aussi de la richesse qu’elle possède. Donc, l’influence d’une telle visite dépasse largement le cadre bilatéral, ça va donner une impulsion à la coopération sino-africaine et plus que ça, durant sa visite le président Tshisekedi a réaffirmé l’adhésion de la RDC aux initiatives pour le développement mondial, pour la sécurité mondiale, la civilisation dans le monde mais aussi l’initiative » La ceinture et la route « . Ce sont des initiatives chinoises certes lancées par le président Xi Jinping. Des initiatives créées dans le but de faire bénéficier le monde et en particulier les pays en voie de développement. Avec l’adhésion de la RDC à ces initiatives, je pense que ça pourrait faire entendre encore plus fort la voix des pays en développement. Voilà ce que je pense de l’importance de cette visite que je qualifie de visite historique.
Sur la visite d’Etat du président Tshisekedi, quels sont les signaux forts que Pékin envoie à Kinshasa à travers cette visite si minutieusement préparée? Et sous quels signes placez-vous votre mandat à la tête de la mission diplomatique chinoise en RDC ?
Selon ma compréhension des choses, le premier message que le peuple chinois adresse à travers son président Xi Jinping à la nation congolaise c’est tout d’abord un message d’estime et de respect. Parce que le président congolais est l’un des premiers dirigeants des pays africains à avoir effectué une visite d’Etat en Chine après la reprise des activités diplomatiques chinoises qui ont été quasiment interrompues pendant plus de deux ans suite à la pandémie Covid-19. L’accueil très chaleureux de la partie chinoise au président congolais et les rencontres officielles démontrent l’importance que l’on attache à cette amitié qui lie les deux peuples, du respect du peuple chinois au peuple congolais épris de paix, de stabilité de souveraineté de l’indépendance qui, je pense, sont aussi une grande valeur que partage le peuple chinois.
Le deuxième message adressé c’est le message de solidarité. Depuis la normalisation des relations entre les deux pays il y a à peine 50 ans, avec l’aide chinoise la RDC a réalisé beaucoup de grands travaux à l’exemple du Palais du peuple, le stade des Martyrs, le bâtiment administratif, etc. Avec cette visite nous avons affiché notre volonté de continuer à soutenir le Congo dans la construction du pays dans le redressement de la nation congolaise avec l’achèvement d’ici la fin de l’année des travaux du Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale et avec la mise en œuvre du centre de formation professionnelle et technique à Kolwezi, je tiens à vous signaler ici que cette œuvre va se réaliser dans le cadre de la coopération Sud-Sud, sans conditions préalables et sans conditions.
Le troisième message que nous voudrions adresser au peuple congolais, c’est un message de partage. Un partage du dividende du développement chinois d’un côté et de partage d’expérience de ce développement de l’autre. Au niveau du partage des opportunités des résultats du développement chinois que ce soit les autorités centrales ou locales chinoises, ils ont tous exprimé leur volonté de coopérer avec la RDC de façon approfondie non seulement dans les secteurs traditionnels mais aussi les secteurs d’avenir mais aussi aider le Congo. Ce qui a été vraiment affiché dans la déclaration commune publiée à l’issue de cette visite mais aussi d’aider le Congo dans le développement de la chaine de valeur et le renforcement de la montée en grade des chaines industrielles. Cela veut dire faire réaliser davantage de chaine de valeur ajoutée de vos richesses naturelles sur le territoire congolais sans parler de notre volonté d’accroitre les échanges commerciaux et d’investissement à l’égard du Congo. Sur le point concernant le partage d’expérience, les deux chefs d’Etat ont longuement parlé de ce sujet y compris la gouvernance étatique. La réalisation du succès chinois montre comme ce que j’ai dit tout à l’heure que le développement n’est pas entre les mains d’une poignée de pays.
Tous les pays qui sont pauvres comme la Chine il y a quarante ans avec un revenu annuel de moins de 100 dollars USD, pourraient réussir à condition qu’ils identifient une voie de développement qui soit propre à leurs réalités nationales. C’est cette expérience que nous souhaitons partager avec le peuple congolais et nous sommes convaincu que ce que nous avons fait, la République du Congo avec son immense territoire, sa population courageuse et les richesses naturelles qu’elle possède pourrait y parvenir. Ce sont les messages, je pense que nous souhaitons adresser au peuple congolais. Si, je peux me résumer en une phrase est que nous nous considérons le peuple congolais comme un peuple ami, un partenaire fiable et un véritable frère. C’est le message dont je vais être porteur pendant la durée de mon mandat à Kinshasa et c’est la raison pour laquelle j’ai pris un nom en lingala « Bwatu moko » qui signifie » on est tous dans le même bateau. On est de la même famille « .
Monsieur l’ambassadeur, vous venez d’arriver à Kinshasa, quelles sont vos impressions après avoir pris contact avec la capitale. Vous arrivez dans un contexte particulier caractérisé notamment par la revisitation du contrat chinois. Quelles sont les priorités et par où vous allez personnellement commencer à travailler pour concrétiser cette amitié, ce partage d’expérience ?
Les premières impressions que j’ai eues de Kinshasa sur la RDC, je l’ai eues il y a 20 ans lorsque j’effectuais mon premier poste à l’étranger. C’était au Congo Brazzaville et j’ai eu l’occasion de traverser le fleuve pour connaitre un peu votre belle capitale. Après cette mission de retour au pays, j’étais au Département Afrique au ministère chinois des Affaires étrangères en charge de l’Afrique centrale. A l’époque, j’ai effectué plusieurs missions officielles à Kinshasa à l’époque et là j’ai eu l’occasion de visiter l’Est de la RDC précisément à Bukavu où je suis allé rencontrer les troupes chinoises qui participaient à l’opération de maintien de la paix de l’ONU. Cette fois-ci c’est plutôt la consolidation de l’impression que j’ai eue de votre pays, de votre peuple. La première impression est comme je l’ai dit tantôt votre pays possède un immense potentiel de développement. La deuxième impression est sur le peuple congolais, c’est un peuple hospitalier et généreux. Presque tous les gens que j’ai rencontrés, lorsque j’ai pu me promener à travers la ville, me saluaient en chinois, cela montre cette hospitalité. Mais, j’ai surtout eu cette impression que la Chine et le Congo vont beaucoup faire ensemble.
Je vous donne un exemple que je tire de mon expérience. Lorsque j’ai visité les troupes chinoises présentes à l’opération du maintien de la paix, j’ai pris un petit avion et il vole en-dessous des nuages et cela me permettait de bien voir les paysages. Je voyais une terre riche en forêts, avec des ressources d’eau abondantes et j’ai fait des recherches après et j’ai constaté que la superficie des terres arables de votre pays est à peu près au même niveau que celle de la Chine. Cela veut dire que si la Chine est parvenue à réaliser l’autonomie alimentaire pour 1 milliard quatre cent mille habitants, la RDC peut faire la même chose et plus, produire pour toute l’Afrique. Parce que la population de l’Afrique et de la Chine est à peu près la même.
Et sur le contrat chinois ?
Sur le contrat chinois, je pense qu’il faut d’abord mettre ce contrat dans le contexte actuel. A l’époque de la réalisation de ce contrat, investir dans les mines congolaises n’était pas aussi attractif qu’aujourd’hui. Il y avait peu d’investisseurs étrangers qui s’y intéressaient, et le bon déroulement de ce projet de coopération avec l’arrivée des entreprises chinoises, son succès a permis à attirer davantage d’investisseurs à suivre le pas. Cela à permis au Congo de développer ce secteur en peu de temps. Deuxièmement, la contribution de ce contrat pour le pays est réelle, en matière de construction des infrastructures par exemple, la rénovation du boulevard du 30 juin, l’avenue du Tourisme, boulevard Triomphal, l’hôpital du Cinquantenaire etc.
Par ailleurs, l’année dernière, une deuxième vague de projets en rapport avec les infrastructures a été validée par les autorités congolaises à hauteur d’environ 150 millions de dollars USD. En termes de création d’emplois ce projet a permis de créer vingt mille emplois pour le secteur d’infrastructures et dix mille emplois dans le secteur minier. Troisièmement, dans l’exécution de ce contrat qui couvre une dizaine d’années il est tout à fait normal qu’intervienne dans un camp comme dans l’autre un différend. Comme cela arrive aussi dans les familles, on a des vues différentes, il y a parfois des disputes. Mais ces différends familiaux n’effacent pas les objectifs. Et notre objectif c’est de faire bénéficier cette coopération aux peuples chinois et congolais et c’est ainsi que ce différend doit être réglé à l’amiable. Je suis convaincu qu’à la lumière de l’esprit d’amitié et de pragmatisme et d’équité on arrivera à trouver un dénouement heureux de ce différend et cela va être une des priorités après la prise de ma fonction et je vais accompagner la discussion en cours entre les autorités congolaises et le groupe d’entreprises chinoises pour trouver une bonne méthodologie pour régler ce différend.
Pour ce qui est de mes autres priorités de ma mission à Kinshasa, il y en a plusieurs. Je pense qu’il y a tout d’abord le suivi du bon déroulement des projets de coopération en cours ou prêts à être lancés. Et ils sont nombreux, comme le Centre culturel et artistique pour les pays d’Afrique centrale. Le Centre de formation professionnelle et technique à Kolwezi, et d’autres comme le transformateur de poste d’électricité de Kinsuka, le projet de modernisation et d’information du système de communication et ainsi de suite. Ce sont des projets qui se font avec l’aide chinoise ou qui bénéficient d’un prêt du gouvernement chinois ou qui font l’objet d’un partenariat public privé dans la coopération entre l’Etat congolais et les entreprises, les investisseurs chinois.
Troisième priorité, c’est la formation. C’est d’ailleurs une des priorités que le président Tshisekedi a données aux relations entre la Chine et le Congo parce que c’est par la formation que l’on aide le Congo dans la construction de la capacité et c’est un secteur auquel nous attachons aussi une importance particulière. Nous allons offrir cette année environ deux cent opportunités de formation à la partie congolaise qui couvrent différents domaines sans parler de transfert au niveau militaire qui se trouve aujourd’hui à la base militaire de Kamina pour une formation de l’armée congolaise. Enfin une dernière priorité pour nous, c’est de mieux comprendre le peuple congolais, la population locale. C’est avec cette meilleure compréhension que le peuple chinois peut savoir comment mieux vous soutenir dans votre processus de redressement du pays. C’est pour cette raison que je pense que le Centre culturel et artistique pour les pays d’Afrique centrale pourrait jouer un rôle important dans la matière et au niveau des ambassades nous essayons d’introduire au Congo davantage de produits cinématographiques, audiovisuels et publications pour faire mieux connaitre la Chine et introduire des produits congolais en cette matière au peuple chinois. C’est aussi pour cette raison que j’ai fait commencer à faire dispenser des cours en lingala au personnel de l’ambassade parce que lorsqu’on parle votre langue cela permet de mieux vous connaitre et c’est plus facile de se faire des amis.
Quel est le réel contenu de la coopération stratégique et globale entre la RDC et la Chine à l’issue de la visite d’Etat du président Tshisekedi ?
Si je peux interpréter cette relation de coopération stratégique et globale, je pense que ce partenariat est avant tout un soutien mutuel accru des intérêts vitaux entre les deux pays. Quelle est cet intérêt vital ? C’est la défense, c’est la souveraineté, l’intégrité territoriale parce que nous la Chine nous comptons sur le soutien à nos côtés sur la question de Taiwan, du Tibet, de Hong Kong, et la question des droits de l’homme qui a souvent été instrumentalisée par certaines forces étrangères pour s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine et d’un autre coté on soutient toujours le gouvernement congolais dans la préservation de sa souveraineté et de l’intégrité territoriale notamment dans l’est de votre pays. C’est à la lumière de cet esprit que la Chine a soutenu fortement la levée des sanctions et des mesures restrictives imposées au gouvernement congolais sur l’importation des armes. Un autre aspect de ce partenariat global, est traduit, je pense, par une multiplication des échanges de tous niveaux, de tous horizons entre nos deux pays. Et la visite du Chef de l’Etat congolais marque déjà un bon début de cette reprise après ces années de rupture due à la pandémie. Une de ces premières reprises est notamment la visite prochaine de plusieurs autres ministres congolais en Chine d’ici quelques mois et cette multiplication des échanges traduit également à mon avis par des échanges plus étroits entre nos parlementaires, nos chefs de partis politiques, entre les hommes d’affaires et j’ai déjà reçu plusieurs délégations d’entrepreneurs chinois qui visitent Kinshasa et je vais encore recevoir quelques-uns d’ici la semaine prochaine. Cette multiplication des échanges se traduit également par les échanges entre les établissements de santé, les universités, les jeunes. Nous allons aussi accorder cette année 35 bourses gouvernementales aux jeunes étudiants congolais. Un autre aspect important de ce partenariat c’est bien sûr la coopération approfondie entre nos deux pays pour réaliser une coopération gagnant-gagnant. Il s’agit non seulement d’étendre les domaines de coopération mais également l’encouragement que l’on va donner à l’augmentation des échanges commerciaux entre nos deux pays, les investissements chinois en faveur du Congo vont passer également par la contribution chinoise à la modernisation des chaines industrielles congolaises et enfin un des contenus importants de coopération est la meilleure compréhension entre les deux peuples, c’est la base de développement de ce partenariat. Plus cette base est solide, plus ce partenariat pourrait atteindre un niveau plus élevé.
La Chine est parmi les cinq permanents du Conseil de sécurité des Nations-Unies, vous arrivez dans un pays qui est en guerre, une guerre d’agression dans l’est du pays. Qu’est-ce que les Congolais peuvent attendre du nouvel ambassadeur de Chine en rapport à cette guerre d’agression?
Comme je l’ai dit, la Chine et la RDC sont très attachées à la souveraineté et à l’intégrité territoriale, c’est parce que la Chine a connu des problèmes similaires dans le passé et nous nous comprenons la douleur que vous ressentez parce que nous aussi nous sommes le seul pays membre permanent du Conseil de sécurité qui n’arrive pas encore à recouvrer sa souveraineté sur l’ensemble de notre territoire. C’est la raison pour laquelle la position de la Chine à l’égard de ce qui se passe au Congo est constante et sans ambiguïté. Nous sommes pour la préservation de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale du Congo. Nous condamnons ces groupes armés surtout pour les atrocités, les exactions dont sont victimes la population locale, nous soutenons la mise en œuvre du processus de Nairobi et la feuille de route de Luanda. Nous soutenons également les efforts déployés par les organisations sous régionales dans la restauration de la confiance et de la paix dans la sous-région et l’envoyé spéciale du SG des Nations-unies pour la région des Grands Lacs pour qu’il puisse jouer un rôle constructif pour régler le problème. Décryptage de Fyfy Solange TANGAMU