Dans le flot de messages félicitations adressés au Président de la République à l’occasion de la Fête nationale, il en est qui vont au- delà de la simple bienfaisance protocolaire. C’est le cas du message de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Le Maroc fait, en effet, partie de véritables amis de la RDC.
Peu avant , pendant, au seuil et bien après l’indépendance du Congo jusqu’à ce jour, Rabat a toujours été aux côtés de Kinshasa. Chaque fois que l’intégrité territoriale de la RDC est menacée , le Maroc est intervenu soit directement, soit via l’ONU. Symétriquement, le Congo-Kinshasa ne s’est jamais fait prier pour soutenir le peuple marocain dans son légitime et juste combat en rapport avec la marocanité – mille fois prouvée- du Sahara.
Avec l’avènement de Félix- Antoine Tshisekedi, une touche affective supplémentaire s’est ajoutée. L’actuel Président a passé une partie de sa tendre jeunesse au Maroc au moment où feu son père, le très célèbre Étienne Tshisekedi était ambassadeur du Zaïre en poste à Rabat.
En RDC, l’opinion s’impatiente de voir enfin fixé le cadre juridico- légal soit pour permettre à la coopération entre les deux pays d’être au diapason de l’excellence des relations diplomatiques.
L’expertise marocaine multidimensionnelle sous le leadership foncièrement africain du Roi Mohammed VI n’attend que le « la » de la Grande commission mixte pour se déployer en RDC. Et ce, dans tous les secteurs clés comme c’est le cas dans nombre de pays du Continent où le Maroc est deuxième investisseur africain et premier en Afrique de l’Ouest. Imbibé par la Vision clairvoyante du Souverain qui a fait de la coopération sud- sud la Pierre angulaire de sa politique, le Maroc partage son expérience dans les domaines aussi variés que le bâtiment, les banques, les assurances, les télécommunications, la pêche, l’agroalimentaire, la sécurité…
En assurant son homologue rd congolais de sa détermination à poursuivre la concertation en vue de renforcer la coopération maroco- congolaise, le Souverain montre une fois de plus la disposition du Royaume à utiliser le potentiel qui existe entre les deux pays. Lui qui n’a de cesse de pratiquer et même d’incarner sa conviction : « l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique ». José NAWEJ