Sud-Kivu : les actions de l’état-major de l’ex-Demiap portent des fruits dans le secteur minier

Les actions menées récemment dans la province du Sud-Kivu par l’État-Major des Renseignements Militaire, ex-Demiap, saluées par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, ont commencé à produire des fruits dans le secteur minier et particulièrement dans l’exploitation de l’or artisanal.

Ce coup de filet a permis aux renseignements militaires non seulement de démanteler le réseau de trafiquant opérant pour le profit du Rwanda, mais aussi de saisir près de 31 kg d’or, 4 coffres forts qui ont été ouverts et remis à la justice, 15 ordinateurs portables, 41 téléphones, des fours, des balances, des moules, de l’argent réparti comme suit: 900.000S dollars américains, 6.568.000 francs congolais, 125.900 francs rwandais, 4560 rupis et 1000 cheeling ougandais.

Selon des sources, pour accomplir ces crimes économiques, ces malfrats qui ont été appréhendés opéraient en complicité avec de hauts cadres des services spécialisés de l’Etat dans cette partie de la RDC.

En dépit des chiffres jamais atteints qui ont été mentionnés par le Ministre des Finances sur l’augmentation de l’exportation de l’or, soit 100kg exportés récemment, ces criminels économiques, ou du moins leurs complices, veulent discréditer l’intervention des services des renseignements militaires, notamment sa hiérarchie. Pourtant, en 45 jours avec Primera Gold DRC, la République démocratique du Congo a exporté 207 Kg d’or du secteur artisanal, une première étant donné qu’en 2021, le pays n’a exporté que 23 kg et 34 kg en 2022 pourtant en partenariat avec une société rwandaise de droit privé connue sous le nom de Dither SA.

Voulant justifier cet acte, ces criminels tentent de se justifier en évoquant la loi congolaise qui définit la fraude minière comme étant l’exploitation, la détention, le transport, la commercialisation ou l’exportation des produits miniers en violation du Code minier et de ses mesures d’application, en affirmant que l’or saisi n’était pas en voie d’exportation et ne s’était pas retrouvé à la frontière.

A en juger par l’agitation des concernés, les observateurs avertis peuvent constater l’ampleur du vaste réseau de fraude qui opérait au Sud-Kivu. DK

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