En pélérinage à Ephèse en Turquie, Marie Olive Lembe Kabila visite la Maison de refuge de la Sainte Vierge Marie

A la tête d’une très forte délégation, Marie Olive Lembe Kabila, invitée à Istanbul pour une fête des noces, a capitalisé son séjour dans l’ancien empire Ottoman par la visite de la plus grande Entreprise Turque de fabrication de meubles et mobiliers et de décoration. Ceci pour dire, qu’au-délà de l’invitation, chaque seconde, chaque minute est précieuse aux yeux de la matriarche pour travailler. Elle ne croise jamais le bras. Elle met tout à profit.

A l’occasion, elle a effectué le déplacement dans la région de Izimir, dans la partie sud frontalière à la mer Egée, en pèlerinage aux lieux touristiques mondiaux, à savoir Ephèse. 

Éphèse est une ancienne cité de la région centrale Égéenne de Turquie, proche de la ville moderne de Selçuk. Ses vestiges mis au jour revèlent des siècles d’histoire, de la Grèce classique à l’Empire romain, époque où la cité était le carrefour du commerce en Méditerranée, à l’avènement du christianisme. Au sud-ouest de Selçuk se trouve la maison de refuge de la Sainte Vierge Marie. Ce site de pèlerinage est présumé être le lieu des dernières années de la vie de Marie. A en croire les historiens, la Mère de Jésus-Christ a vécu pendant 9 années dans cette ancienne ville, de suite de représailles contre les Apôtres et disciples du Christ.

C’est en juillet 1991, il y a un siècle, que La Maison de refuge de Marie près de Selçuk-Ephèse, a commencé à intéresser l’opinion publique à Izmir et dans le monde.

En suivant les indications fournies par les visions d’Anna Katharina Emmerick, religieuse allemande morte en 1824, un Père Lazariste, Professeur au collège du Sacré Coeur à Izmir, et quelques-unes de ses connaissances, s’aventurèrent sur les collines au sud des ruines d’Ephèse et, le 29 juillet 1891, trouvèrent une construction vétuste nichée entre les arbres et les rochers, une chapelle…Peut-être n’arrivera-t-on jamais à préciser l’authenticité de ce sanctuaire que les villageois de Sirince disaient être le lieu où La Sainte Vierge Marie, mère de Jésus-Christ, avait vécu ses dernières années.

Quoi qu’il en soit, c’est vers ce lieu que confluent des visiteurs de plus en plus nombreux. Il est vrai cependant qu’à Meryem Ana affluent de plus en plus de pèlerins et que le sanctuaire visité aussi par Paul VI, Jean Paul II et Benoît XVI est un des rares lieux au monde où chrétiens et musulmans prient Meryem Ana, la Mère Marie. 

Catholique pratiquante, l’épouse du Sénateur Joseph Kabila Kabange a pris dans sa suite, Messieurs les Abbés Yves Koko et Zéphyrin Tsimba Mbimbi de Kinshasa à Istanbul jusqu’à Izmir en Ephèse, actuellement Selçuk.

Après avoir visité les ruines de l’ancienne cité de Ephèse, ses temples, sa bibliothèque d’Ephèse (15.000 rouleaux construite en début du 2ème siècle avant-Jésus) , son parlement (avec 640 parlementaires), les toilettes et piscines, la délégation conduite par Marie Olive Lembe Kabila a assisté à la messe dite ce jeudi 04 mai à la synagogue du lieu de pèlerinage.

Dans leur homélie, les officiants de la messe, à savoir Messieurs les Abbés Yves Koko et Zéphyrin Tsimba Mbimbi ont enseigné dans leur prêche à la première lecture de la Bible au Livre de Saint Paul aux Apôtres, en son chapitre 13 verset 13-25 : «Paul et se compagnons, s’étant embraqués à Paphos, se rendirent à Perge en Pamphylie. Jean se sépara d’eux, et retourna à Jérusalem. De Perge ils poursuivirent leur route, et arrivèrent à Antioche de Pisidie. Etant entrés dans la synagogue le jour du sabbat, ils s’assirent. Après la lecture de la loi et des prophètes, les chefs de la synagogue leur envoyèrent dire : Hommes frères, si vous avez quelque exhortation à adresser au peuple, parlez. Paul se leva, et, ayant fait signe de la main, il dit : Homme Israélites, et vous qui craignez Dieu, écoutez! Le Dieu de ce peuple d’Israël a choisi nos pères. Il mit ce peuple en honneur pendant son séjour au pays d’Egypte, et il l’en fit sortir par son bras puissant. Il les nourrit près de quarante ans dans le désert; et, ayant détruit sept nations au pays de Canaan, il leur en accorda le territoire comme propriété. Après cela, durant quatre cent cinquante ans environ, il leur donna des juges, jusqu’au prophète Samuel. Ils demandèrent alors un roi. Et Dieu leur donna, pendant quarante ans, Saül, fils de Kis, de la tribu de Benjamin; puis, l’ayant rejeté, il leur suscita pour roi David, auquel il a rendu ce témoignage : J’ai trouvé David, fils d’Isaï, homme selon mon coeur, qui accomplira toutes mes volontés. C’est de la postérité de David que Dieu, selon sa promesse, a suscité à Israël un Sauveur, qui est Jésus».

Cependant, l’Evangile selon Saint Jean, chapitre 13 versé 16-20 dit ce qui suit : En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquez. Ce n’est pas de vous tous que je parle; je connais ceux que j’ai choisis. Mais il faut que l’Ecriture s’accomplisse : celui qui mange avec moi le pain a levé son talon contre moi. Dès à présent je vous le dis, avant que la chose arrive, afin que, lorsqu’elle arrivera, vous croyiez à ce que je suis. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui reçoit celui que j’aurai envoyé me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé»

Lors des homélies, Monsieur l’Abbé Yves KOKO a pris plaisir à interpréter quelques airs des chansons des artistes musiciens de sa contrée de Matonge à la grande satisfaction de la délégation émerveillée par le timbre vocal de ce prêtre pour qui, ses amis musiciens ne lui accordaient aucune chance de l’être.

«Il faut s’aimer les uns les autres; l’étoile du Seigneur guide chacun de nous», a martelé l’officiant.

DESCRIPTION DE L’INTERIEUR DE LA MAISON

Marie Olive Lembe Kabila a effectué sa première visite en ce lieu de pèlerinage. 

Le guide fournit des explications notamment en rentrant de la vestibule à droite et à la hauteur de l’arc qui ouvre sur la chapelle elle-même, une plaque commémorative de la visite de Paul VI en date du 26 juillet 1967) de Jean Paul II, le 30 Novembre 1979 et de Bénoit XVI le 29 Novembre 2006. En gravissant les deux marches, on accède dans la chapelle. Au centre de l’abside, au-dessus de l’autel, une statue de la Vierge attire les yeux. Elle est en fonte et reproduit l’image de la Médaille miraculeuse. Fils de Saint Vincent de Paul comme Catherine Labouré, à qui la Sainte Vierge était apparue en 1830, les Pères Lazaristes sentirent moralement obligés de placer à Meryem Ana une image représentative de l’esprit de leur Institut. Le Père Euzet, un des premiers témoins de la découverte de la Maison et longtemps propriétaire du domaine sur lequel elle se trouve, écrivait à propos de cette statue.

Cependant, le chemin qui allait de la maison d’habitation à la chapelle fut planté d’oliviers. Vers le milieu du parcours un rocher formait une espèce de socle naturel sur lequel on plaça une statue en fonte de la Vierge aux bras étendus, comme sur la Médaille miraculeuse…A en croire Monsieur Vacit qui nous a servis de guide : «Après la première guerre mondiale, seuls les oliviers ont survécu.

Sur la droite, pour qui fait face à l’autel principal, s’ouvre une petite chapelle, appelée par certains depuis 1891 «chambre de Marie» parce qu’elle correspondait à la chambre à coucher dans la description faite de la maison par Anna Katharina Emmerick. Il a déjà été signalé qu’au moment de la découverte de Meryem Ana, seul le mur où est édifiée l’abside était intact; les autres murs étaient réduits à des vestiges de la hauteur d‘un homme. La chambre est sans conteste la partie de la construction la plus riche d’histoire.

En outre, le pavement plus foncé est au centre de la pièce rappelle le lieu où fut trouvé la source en 1891. «Le sol était abaissé et juste au milieu de ce sol, un trou en forme d’entonnoir de 60 cm environ de profondeur et autant de diamètre à la surface. Trou brut fait à coups de pioche pour retrouver, il semble bien, l’eau qui alimentait les fontaines d’en bas et qui, pour une raison ou une autre, s’était perdue ou avait cessé de couler. Au fond de ce trou on voyait l’eau sourde et s’élevait à un niveau qu’elle ne dépassait point. Et les habitants de Kirkindje avaient l’habitude d’appeler cette eau ayasma c’est à dire eau sainte.

Puis cette eau ne suffit plus aux besoins, alors, le 05 août 1898, deux hommes ont ouvert un puits à gauche et en arrière de la chapelle. L’eau s’y trouva abondante à trois mètres de profondeur.

De nos jours c’est encore ce puits (descendu à six mètres) qui alimente en eau les fontaines en contrebas de la chapelle.

Par ailleurs, la fine ébauche du visage de Marie qui se voit sur le mur de droite est due au peintre Ratislas Loukine. Il l’a réalisée lors d’une visite à Meryem Ana en 1978.

A la fin de la visite, Marie Olive Lembe Kabila s’est dit heureuse d’un devoir spirituel accomplit. Préoccupée par la situation sécuritaire du pays, Marie Olive Lembe Kabila a émis le voeu de voir son pays retrouver la paix, la sérénité, la prospérité pour un Congo fort et digne. «J’ai eu le privilège de visiter la maison dans laquelle la Sainte Vierge Marie a vécu avant sa mort. Merci à l’Abbé Yves Koko pour la messe et l’exhortation donnée en ce lieu hautement symbolique dans l’histoire de la foi chrétienne. J’ai prié pour notre pays qui traverse la période d’insécurité dans sa partie Est», a dit la Matriarche ex First lady

Depuis Ephèse, à Izmir en Turquie

Pius Romain Rolland

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