Le Programme intégré de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts de la province du Haut-Uélé (PIREDD-HU) vient d’être lancé à Kinshasa. C’est le Directeur de cabinet adjoint de la ministre d’Etat en charge de l’Environnement et du Développement durable qui a donné le coup d’envoi de ce programme.
Appuyé par la République de Corée, via l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica), le PIREDD+HAUT-UELE, vise, notamment, à réduire la déforestation et la dégradation des forêts. Il tient aussi à améliorer durablement les revenus des communautés locales, y compris les peuples autochtones, les femmes et les jeunes dans les zones cibles de la province du Haut-Uélé.
BOOSTER LE PREMIER POUMON ECOLOGIQUE
Représentant résident du PNUD en RDC, Damien Mama exhorte les responsables dudit programme à « une gestion plus participative et anticipative, transparente et concertée de l » usage des terres et des ressources forestières ».
Il les invite à un contrôle plus efficace, efficient et constant grâce à une administration renforcée. Aussi, grâce à l’implication conjointe de multiples acteurs et secteurs, à divers niveaux de la gouvernance territoriale pour tout mettre en oeuvre afin d’atteindre les résultats escomptés.
« Nous avons tous compris l’urgence d’agir pour préserver les forêts du bassin du Congo, désormais considéré comme le premier poumon écologique de la planète. Le PIREDD+HU nous offre une bonne opportunité d’apporter notre contribution aux efforts de lutte contre le changement climatique et la pauvreté en RDC« , a martelé Damien Mama.
Pour le représentant de la ministre de l’Environnement, l’implication des communautés locales s’impose dans l’exécution dudit programme notamment par leur formation à la protection des forêts.
La durée d’exécution du PIREDD-HU sera de 5 ans et axée principalement sur six principaux piliers : l’aménagement du territoire, la forêt, l’agriculture, la gouvernance, l’énergie et le foncier. Muke MUKE