Représentant résident de l’ONU Femmes en RDC, M.Moussa Adama a réitéré l’engagement du Système des Nations-Unies en général à faire avancer l’accès des femmes au digital. C’était à l’occasion de la clôture des activités du village digital de la femme intervenue en fin du week-end dernier.
Cet accès au numérique se matérialise à travers les sciences, l’ingénierie, la technologie et les mathématiques (STEM) et ce, en appui aux multiples efforts entrepris par le gouvernement et les organisations socio-professionnelles thématiques.
Selon Moussa Adama, les filles et les femmes doivent se retrouver dans les STEM. Ce, à travers quatre secteurs moteurs de l’innovation dans le monde, afin de réduire la fracture numérique béante entre les hommes et les femmes, les filles et les garçons. Avec un focus particulier sur la question de l’éducation numérique dans la perspective des droits de la femme et des luttes contre les inégalités du genre.
En plus, elles doivent inverser cette tendance et devenir à la fois des actrices et des utilisatrices attitrées pour exploiter tout le potentiel.
Ces activités du village digital ont été appuyées par le PADMPME. Ce programme tient au renforcement des capacités des femmes entrepreneures sur l’utilisation des réseaux sociaux, dans le but de maximiser leurs activités professionnelles.
Elles ont été tenues dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme dont le thème était: «Pour un monde digital inclusif: innovations et technologies pour l’égalité des sexes».
Onze jours durant (soit du 20 au 31 mars), le village digital a été un cadre d’échanges et d’apprentissages qui a mis en évidence les compétences et les initiatives numériques des hommes et des femmes par un accès aux technologies.
Durant cette activité, des initiatives créatrices et innovantes répondant aux besoins des femmes et des filles dans la promotion de l’égalité des sexes pour un monde plus inclusif et équitable ont été présentées au public.
Les deux derniers jours soit les 30 et 31 mars, le projet de réforme et de dissémination des textes de loi en faveur de l’entrepreneuriat féminin dans le cadre du PADMPE s’est planché spécialement sur le renforcement des capacités des femmes entrepreneures sur la digitalisation, c’est-à-dire l’utilisation des réseaux sociaux dans les affaires.
Le clou de la manifestation a été la remise des téléphones à quelques femmes et hommes formés sur l’encodage et le partage des informations sur l’entrepreneuriat féminin pour leur permettre de lier la théorie à la pratique. Muke MUKE