Les experts des différents ministères préparés pour leur participation à la cérémonie de proclamation de l’engagement AOC

La ministre déléguée des Affaires sociales et  en charge des personnes vivant avec handicap, Irène Esambo, a convié l’assistance à une réflexion profonde pour voir ce que la RDC a déjà fait et  comprendre ce qu’elle doit apporter dans le  grand programme régional de haut niveau par rapport à la question des violences sexuelles et de la santé de la reproduction.

« Nous sommes dans le rendez-vous du donner et du recevoir. La RDC va donner et aura besoin  des expériences des autres« , dit-elle.

Avant de remercier l’Unesco d’avoir initié cette rencontre qui a réuni tous les experts de différents ministères à cette réflexion qui va contribuer à l’avancement du programme gouvernemental de la RDC  en ce qui concerne la lutte contre les violences sexuelles et la santé de la reproduction.

Un développement durable et sain

A en croire le représentant de l’Unesco en RDC, Isaias Barreto Da Rosa, l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive et aux droits connexes est l’une des composantes majeures de tout développement durable et  sain.

D’où l’événement qui a réuni toutes les parties prenantes est une opportunité pour l’ensemble des experts de différents secteurs en charge des jeunes et adolescents de faire premièrement un état de lieu sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes ainsi que celui de leur accès aux services de santé sexuelle et reproductive.

« La jeunesse de notre population peut être un formidable atout pour le développement durable du pays mais cela ne se fera pas de manière automatique sans que nous n’investissions de manière structurelle dans la santé, dans l’éducation, dans l’emploi et surtout dans la bonne gouvernance« , a fait savoir Isaias Barreto.

Contribution essentielle pour la jeunesse

L’investissement en matière des droits et santé sexuelle et reproductive, poursuit-il, n’est pas une contribution accessoire mais essentielle pour que cette jeunesse soit éduquée, en bonne santé et autonomisée. Pour ce faire, des engagements ministériels,  techniques et financiers sont nécessaires à la mise en œuvre des interventions efficaces.

Dans le souci d’aider les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, l’Unesco, l’UNFPA et d’autres partenaires des Nations unies  (OMS, Onusida, Onu femmes, Unicef…), les communautés régionales, les réseaux de jeunes et les organisations de la société civile soutiennent un processus conduisant à un engagement aussi bien au niveau de la RDC qu’au niveau régional de haut niveau en faveur des adolescents et des jeunes en bonne santé, dynamiques et autonomes en AOC.

Cet engagement régional de haut niveau, approuvé par les ministères de l’Education  et de la Santé, contribuera entre autres à améliorer les résultats des adolescents et des jeunes en matière de santé et d’éducation de plusieurs façons… Tricya MUSANSI

Laisser un commentaire

Suivez-nous sur Twitter