Le Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), Miguel Kashal Katemb, a fait rapport au chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, de toutes les activités entreprises par l’ARSP, établissement public qu’il dirige depuis novembre 2022, en vue de l’émergence de la vraie classe moyenne congolaise. Et ce, en passant par la redynamisation des activités de la sous-traitance qui préoccupe au plus haut point le président de la République. C’était au cours de l’audience que le Chef de l’Etat lui a accordée le 30 mars dernier.
Au menu des échanges, l’annonce du contrôle imminent dans les entreprises principales évoluant dans tous les secteurs économiques du pays, l’évaluation des activités déjà entreprises et celles achevées dont la signature des protocoles d’accord avec certains ministères clés, parmi lesquels les Mines et les Infrastructures. Ce n’est pas tout. Le DG Miguel Kashal Katemb a parlé également avec le Président de la République du nécessaire partenariat avec la Fédération des entreprises du Congo (FEC).
Le chef de l’Etat a salué le travail déjà accompli et donné des instructions précises en vue de la réussite du contrôle annoncé dans les tout prochains jours et l’atteinte des objectifs visant essentiellement l’émergence de la classe moyenne.
Pour le Directeur général de l’ARSP, la réalisation de la vision du chef de l’Etat dans le domaine de la sous-traitance passe par une collaboration étroite entre les entreprises et l’ARSP.
«Nous demandons aux sociétés principales de collaborer avec l’ARSP. Nous sommes là pour travailler avec tout le monde. Aussi à tous les niveaux, nous demandons aux entrepreneurs de faire confiance au Président de la République, de faire confiance à l’ARSP comme instrument de diversification de l’économie nationale. Le chef de l’Etat avait promis de protéger les entrepreneurs. La sous-traitance est la base de l’économie», a expliqué le DG Miguel Kashal peu après cette audience avec l’autorité suprême du pays.
Il poursuit : «La sous-traitance ne se limite pas seulement aux activités minières. C’est dans les activités économiques du pays comme la télécommunication, les mines, les infrastructures et autres.»
L’approbation du plan d’action du DG Miguel Kashal Katemb par le chef de l’Etat est synonyme du feu vert pour lancer un contrôle de grande envergure dans les entreprises principales aussi bien de droit congolais que dans les firmes internationales mais aussi de mener plusieurs actions s’inscrivant dans le cadre de faire participer les Congolais au développement de la chaîne de valeur au sein de l’économie nationale. Didier KEBONGO