*D’après le Porte-parole du Gouvernement, le PDL T est un programme au profit de la population rd congolaise, les premiers ouvrages seront livrés en avril prochain.
A l’opposé de ce que pensent certains de ses compatriotes, le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, assure que le Programme du développement de 145 territoires est une vision qui ne cadre pas avec un agenda électoral. Ce vaste programme initié par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a pour finalité d’améliorer les conditions et cadres de vie des populations rurales. Le coût du programme, estimé à 1,66 milliards USD, est financé principalement par les ressources du pays.
Pour la toute première fois, le PDL 145 Territoires était au menu du briefing presse du Gouvernement hier mardi 14 mars. Animé conjointement par le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, et le ministre d’État, ministre du Plan a.i, Crispin Mbadu Phanzu, Coordonnateur national du PDL 145 territoires, l’exercice de mardi a connu la participation des responsables des trois agences d’exécution de ce programme, à savoir Elhadji Diallo du PNUD, Jean Mabi Mulumba DG du BCECO et Alain Lungungu Kisoso de la CFEF.
Présentant le PDL145 territoires aux Congolais via la presse, le ministre Crispin Mbadu a indiqué que ce programme est une vision du Chef de l’Etat pour un Etat équitable et solidaire. Il vise entre autres objectifs à accélérer l’amélioration des conditions de vie des populations rurales et booster le développement de la RDC à partir de la base conformément à la vision de Fatshi qui se base sur le principe d’équité territoriale et sociale.
Coûts du PDL145 territoires
S’agissant du financement de ce gigantesque programme du PDL145 territoires, le patron de la Planification congolaise a indiqué que le coût estimatif du programme est de 1,66 milliards de dollars, et qu’à ce jour le Gouvernement dirigé par Jean-Michel Sama Lukonde a déjà mobilisé 762 millions de dollars et les agences d’exécution du programme ont déjà reçu 511,0 millions de dollars pour le premier volet du programme relatif à la construction et équipements de 1.198 écoles, de 788 centres de santé, ainsi que de 145 bâtiments administratifs territoriaux.
Se basant sur le principe d’équité territoriale, chaque territoire a bénéficié d’un paquet d’investissement prioritaire évalué en moyenne à 10 millions USD. Ce financement est réparti sur trois exercices budgétaires à hauteur de : 300 millions USD pour 2021, 700 millions USD pour 2022 et 660,1 millions USD pour 2023 respectivement.
Selon le ministre du Plan a.i, l’Exécutif national a déjà mis à la disposition des agences d’exécution la somme de 12 millions de dollars pour les études de faisabilité du deuxième volet du PDL145 territoires relatif à la réhabilitation et entretien de 38.936 Km des routes de desserte agricole et 444 ouvrages d’art.
Trois agences d’exécution
Pour donner corps au PDL 145 territoires, le Gouvernement a choisi trois agences d’exécution : PNUD, BCECO et CFEF et attribué à chacune une zone géographique d’intervention. Crispin Mbadu affirme que le choix de ces agences a été fait selon les critères bien définis.
Selon le ministre Crispin Mbadu, le PDL 145 territoires Le programme de développement local des 145 territoires est formulé autour de 4 composantes qui sont :
« Améliorer l’accès des populations des territoires ruraux aux infrastructures socio-économiques de base ; promouvoir le développement des économies rurales et de chaîne de valeur locale ; renforcer la capacité de gestion du développement locale ; et Développer un système d’information géo référencé de suivi à même de renseigner sur les progrès du programme. »
S’agissant du taux d’exécution des travaux réalisés jusque-là, le ministre Mbadu assure qu’à ce jour, la moyenne d’exécution des travaux de 3 agences pour le premier volet du PDL 145 territoires est de 81,6%.
Selon le ministre du Plan, les premiers ouvrages du Programme de développement local de 145 territoires (PDL-145T) pourront être livrés dès avril 2023, notamment les écoles, les centres de santé, et les bâtiments administratifs. Didier KEBONGO