» Un joyau à l’orée des volcans  » ou la symphonie inachevée d’une histoire d’amour

Un roman authentiquement congolais qui se termine pas un suspense. Si le lecteur de la première œuvre romanesque de Fumunzanza Muketa reste sur sa soif au terme d’un séjour à l’orée des volcans du Kivu, c’est après avoir été tenu en haleine par une histoire  d’un  coup de foudre susceptible d’engendrer une relation amoureuse entre deux personnes que les générations  et la culture opposent. Tombé sous le charme de la gomatracienne  Julie Ntambwe dans l’avion en partance pour le chef-lieu du Nord-Kivu, le très kinois Za-Mufu monologue, soliloque sur la stratégie à adopter pour s’installer dans le cœur de ce  » joyau  » niché à la lisière des volcans. Après la présentation de l’ouvrage, le 3 mars courant, au Musée national du Congo, l’auteur se confiait à Forum des As. Interview.    

            

Votre roman est une espèce d’ode à l’amour de Za- Mufu pour Julie Ntambwe . Pourquoi ce choix pour votre première œuvre de fiction?

 En effet, il y a une part de lyrisme poussé par le désir de romancer des faits vécus. Pourquoi ce choix ? Il faut avouer que depuis longtemps je nourrissais l’envie d’écrire un roman, mais l’inspiration ne venait jamais. Mais au hasard de circonstances, une jeune dame rencontrée dans un avion dix ans plutôt me demande d’écrire un livre sur elle. Elle aurait appris que j’écris des livres.

 A propos, qu’elle est la part du réel dans cette œuvre romanesque ?

 La part du réel, c’est que la jeune dame Julie Ntambwe existe et elle est venue de Goma pour assister au vernissage. Son nom n’a pas été voilé.

  Ce roman se termine sans assouvir la soif de ceux qui le lisent . Y aurait-il une suite?

 De nombreux lecteurs réclament la suite… Y compris le personnage central. Mais je pense que le récit peut se terminer ainsi comme se terminent de nombreuses rencontres fortuites.

Ce récit est comme une réponse à une demande de l’héroïne qui, par ailleurs, refusait de se dévoiler. Ce qui donnait à Za-Mufu la liberté de romancer,… de monologuer…

« Un joyau à l’orée des volcans » est un récit de 114 pages.

Propos recuillis par J.N.

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