La Représentante résidente adjointe du Programme des Nations-Unies pour le développement en RDC (PNUD/RDC), Mme Rokya Ye-Dieng, a déclaré le mardi 28 mars courant que l’objectif de son organisme est que les femmes de la RDC soient à l’heure de l’innovation et de la digitalisation. Ces propos ont été tenus à l’occasion de la journée du PNUD au village digital des femmes qui s’est tenue dans l’enceinte de la paroisse catholique Notre Dame de Fatima, dans la commune de la Gombe.
Cette manifestation a été organisée dans le cadre de la clôture du mois de la femme. Elle a rappelé à cette occasion que le rôle que joue la femme reste capital pour le développement de la RDC, surtout que la gent féminine représente près de 52% de la population. C’est pour cela, a-t-elle renchéri, que le PNUD accompagne les femmes pour s’assurer qu’elles ont la connaissance de l’outil qu’est l’innovation/la digitalisation pour permettre de promouvoir leurs activités.
des femmes en milieu rural, des laissees-pour-compte
Parlant de femmes en milieu rural, elle a indiqué que cette catégorie qui est considérée comme des laissées-pour-compte, le PNUD tient à tout prix à les intégrer également dans la digitalisation. Elle a pris pour exemple ce que cet organisme onusien fait dans le cadre du Programme de développement local (PDL) des 145 territoires où il s’intéresse particulièrement à ces femmes.
En plus, elle s’est félicitée de ce que le PNUD a fait aussi bien dans le secteur de la justice qu’à la BCC où les éminentes représentantes de ces deux secteurs ont partagé leurs expériences par rapport à la contribution de son organisme. Il y a aussi le secteur de l’inclusion financière qui a été appuyé par le PNUD.
« rien obtenir sans avoir les femmes avec nous »
Enfin, Rokya ye-Dieng a planché sur le cas de la jeunesse(les jeunes filles et les jeunes femmes) qui compte beaucoup sur l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD). « Nous ne pouvons rien obtenir sans avoir les femmes avec nous« , a-t-elle martelé avant d’indiquer que le PNUD compte également sur cet échange d’expériences pour démontrer comment l’atteinte des ODD va être accompagnée par la jeunesse.
Après ce mot d’encouragement de la Représentante adjointe du PNUD/RDC, les participantes ont suivi les expériences enrichissantes de deux femmes qui travaillent dans le secteur judiciaire. Il s’agit de Mme Olga Mbuyi, chef de bureau Imagerie, spécialiste en identification judiciaire et de Mme Gloire Andombe, chef de bureau du Système de gestion des écrous de détenus au CPRK (Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa). Dans un cas comme dans l’autre, il a été démontré comment la digitalisation a facilité sensiblement la tâche aux deux cadres et promu leur autonomisation pour avoir gagné énormément de temps dans l’exercice de leur travail. Muke MUKE