La présidente du Sénat zimbabwéen a déclaré que son pays était contre l’imposition de sanctions et ce, quel que soit le pays. Selon elle, le Zimbabwe appelle à résoudre le conflit ukrainien conformément aux normes de l’Onu.
Le Zimbabwe ne soutient pas les sanctions contre la Russie et appelle à une résolution du conflit en Ukraine conformément à la charte de l’Onu, a déclaré ce mercredi 29 mars la présidente du Sénat du Zimbabwe, Mabel Chinomona.
« Depuis la fin de la guerre froide, l’Occident tente constamment de saper l’existence pacifique de la Russie en tant qu’État souverain. Le travail est mené par des actions décidées à l’avance pour étendre l’alliance occidentale jusqu’aux portes mêmes de la Russie« , a déclaré Mme Chinomona lors d’une réunion plénière du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).
« Le conflit existant s’est produit en conséquence de cela. La réaction des Occidentaux était tout à fait attendue: ils ont de toutes leurs forces tenté de dénigrer la Russie, y compris en imposant des sanctions unilatérales contre ce pays« , a-t-elle poursuivi.
La présidente du Sénat a souligné que la République du Zimbabwe était elle-même victime de sanctions et comprenait que l’instauration de restrictions n’était pas le moyen de résoudre le conflit en Ukraine.
« Notre Président, le Dr Mnangagwa, a appelé à la résolution du conflit conformément à la charte des Nations unies pour le règlement pacifique des conflits. Le Zimbabwe est un fervent partisan de la charte des Nations unies, de tous ses principes et objectifs, y compris le règlement pacifique des conflits. Notre pays ne soutient pas l’imposition unilatérale de sanctions contre la Russie ou tout autre membre de l’Onu« , a-t-elle ajouté.
Sanctions contre le Zimbabwe
Le Zimbabwe est sous le coup de sanctions imposées par les États-Unis, l’Union européenne et le Royaume-Uni depuis plus de vingt ans. Les pays qui ont décidé de ces restrictions accusaient le gouvernement de Robert Mugabe de violer les droits de l’Homme. Bien que Robert Mugabe, père de l’indépendance en 1980, ait quitté le pouvoir en 2017, l’Occident maintient ses verrous.
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