Le Panel des experts de la société civile demande au PG d’élargir les enquêtes

Dans une correspondance datée du 14 mars courant, adressée au Procureur général près la Cour de Cassation et dont une copie est parvenue à Forum des As, le coordonnateur de  » Le panel des experts de la société civile « , Dieudonné Mugalusha Cirhuza, demande au Procureur général près la Cour d’Appel du Maniema  d’élargir les enquêtes pouvant aboutir à l’éclosion de la vérité, évitant à l’occasion de laisser le champ libre à l’impunité.

 Après la dénonciation des faits des faits survenus le 17 février 2023 au centre d’identification et d’enrôlement des électeurs à l’Ecole Mamboleo à Basoko dans la Ville de Kindu, Le Panel des experts avait appelé à l’ouverture d’une enquête indépendante afin d’identifier les présumés auteurs et de les déférer devant les juridictions compétentes pour qu’ils répondent de leurs actes. L’appel a été entendu.  Un dossier sous RMP 2649/072/bbs a été ouvert à l’office du Procureur Général près la Cour d’Appel du Maniema.

Selon le coordonnateur de Le Panel des experts, les enquêtes menées jusque-là par le Procureur Général près la Cour d’Appel du Maniema, les violences dont ont été victime Mr  Salomon Idi  Kalonda, Haut cadre du parti politique de l’opposition Ensemble pour la République et sa suite ont abouti à l’arrestation de certaines personnes  dont  Yuma Koko,  identifié comme chargé de la sécurité de l’actuel Gouverneur a.i de la province du Maniema, Afani Idrissa Mangala , estampillé UDPS, avec lequel Ensemble pour la République est à couteaux tirés.

Ceci expliquerait-il cela ? Pour Le Panel des experts, il n’est pas concevable qu’un chargé de sécurité d’un Gouverneur ait pu agir à l’insu de sa Hiérarchie, pour de faits aussi graves ayant entrainé mort d’homme et fait plusieurs blessés.

Le Panel des experts espère voir la justice faire son travail, et face à la gravité de ces faits condamnables, ne pas permettre à certains auteurs et commanditaires de se soustraire à la justice et créer ainsi un précédent fâcheux pour la suite du processus électoral qui se doit d’être apaisé.

On rappelle qu’une personne avait trouvé la mort et plus de 20 autres grièvement blessées à la suite des troubles survenus, le 17 février, dans un centre d’enrôlement des électeurs à Kindu, chef-lieu de la province du Maniema.

Cette tension entre des jeunes était survenue après que Salomon Idi Kalonda, cadre d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, était sorti du centre d’enrôlement de l’EP. Mamboleo.

Selon des sources d’Ensemble pour la République, ces fauteurs de troubles, membres de l’UDPS, auraient été manipulés par le gouverneur intérimaire de province.

La thèse que réfute le gouverneur intérimaire du Maniema, Afani Idrissa Mangala, qui avait reconnu tout de même qu’il y a eu mort d’homme et des blessés.

Pour lui, cet incident présageait l’intolérance et avait invité les acteurs politiques à éviter les débordements.

Il avait fait savoir que son souci était que le pays aille aux élections dans un climat apaisé, rappelant que la période de la campagne électorale n’avait pas encore sonné.

Le gouverneur intérimaire du Maniema avait par ailleurs indiqué n’avoir rien contre Salomom Idi Kalonda.

« Ce n’est pas pour la première fois que Salomom arrive dans la ville, souvent je lui laisse la tribune et tient ses meetings. Comment moi gouverneur je peux organiser un coup contre lui. Il me gêne en quoi « , s’était exprimé Afani Idriss Mangala. Didier KEBONGO

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