Le ministère de la Formation professionnelle vise l’éducation sexuelle des filles et femmes au moyen d’une offre pédagogique

Le ministère de la Formation professionnelle et Métiers a signé hier mardi 14 mars, un protocole d’accord avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). La cérémonie a eu lieu dans la salle de réunions de ce ministère.

Ce protocole d’accord, qui s’aligne sur l’accord de coopération entre la RDC et cette agence onusienne, s’étend de 2020 à 2024.

A travers cet accord, l’UNFPA s’est engagé à accompagner le ministère de la Formation professionnelle et Métiers dans l’éducation des jeunes notamment des femmes et des filles par la mise en place d’une offre pédagogique de l’éducation sexuelle sous forme de curricula pour apprenants et formateurs avec dotation des supports didactiques.

Ce programme  va démarrer avec 3 filières. Il s’agit de l’art culinaire, la coupe et couture ainsi que l’esthétique et la coiffure.

Les 3 zéros de l’UNFPA

La rencontre avec le numéro 1 de la Formation professionnelle, Antoinette Kipulu, a été une occasion pour le représentant résident de l’UNFPA, Eugène Kongnyuy, de présenter son agence dont les activités se résument en des questions liées à la santé sexuelle et reproductive.

L’UNFPA a pour noble mission de créer un monde dans lequel chaque grossesse est désirée et chaque accouchement sans danger, dit-il.

A l’en croire, les cibles de son Agence sont des jeunes de 0 à 24 ans ainsi que les femmes.

Trois grands objectifs sous-tendent son action résumée dans le slogan 3 zéros : primo,  zéro décès maternel évitable. Secundo, zéro besoin non satisfait en planification familiale et zéro  violence basée sur le genre (VBG).

Relever les défis

De son côté, la ministre de la Formation professionnelle et Métiers, Antoinette Kipulu Kabenga, en a profité pour remercier l’UNFPA pour cette marque de confiance avant de relever quelques défis auxquels est confronté son secteur.

Parmi ces défis, elle a relevé le déficit en infrastructures de formation, le manque d’équipements adéquats, l’absence de curricula ou de programmes de formation professionnelle harmonisés…

D’où son plaidoyer pour un accompagnement efficient et durable  dans certains projets dont les formations modulaires en ambulatoire afin de donner la chance aux populations sans qualification de se former et ainsi prétendre à un emploi ou à l’auto- emploi.

Elle n’a pas manqué, par ailleurs, de parler de l’Examen national de fin d’études professionnelles (Enfep) qui est un canal officiel pour la certification des compétences acquises sanctionné par un titre reconnu sur le plan national.

Antoinette Kipulu a apprécié ce nouveau partenariat qui, pour elle, va certainement booster les activités au sein de son ministère et particulièrement en faveur des jeunes et des femmes qui constituent les couches les plus vulnérables de la société congolaise.

Une prochaine rencontre est prévue entre les experts de l’UNFPA et ceux du ministère de la Formation professionnelle et Métiers afin de planifier les actions à mener dans les jours à venir.       Tricya MUSANSI

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