Washington – Le Département d’État américain a mis en avant «le leadership» du Maroc dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, tout en mettant en exergue le partenariat entre le Royaume et les États-Unis qui englobe le volet sécuritaire.
«Le Maroc a fait preuve de leadership dans les efforts de lutte contre le groupe État Islamique en Afrique», a déclaré à la MAP le porte-parole du département d’État, dans le sillage de l’interpellation récente d’extrémistes affiliés à Daech par les services de sécurité marocains.
«Le Maroc est un proche partenaire des États-Unis sur une série de questions de sécurité», a précisé la même source, en rappelant que l’année dernière, les deux pays ont co-organisé la réunion ministérielle de la Coalition mondiale pour vaincre Daech à Marrakech avec la participation de délégations de 85 pays.
La diplomatie américaine rappelle qu’il s’agit de la première fois qu’une réunion ministérielle de cette Coalition mondiale se tienne en Afrique, «démontrant notre objectif commun de lutter contre l’extrémisme violent sur le Continent et d’empêcher des organisations comme l’EI de répandre leurs idéologies haineuses».
«De par son rôle de coprésident du Forum mondial de lutte contre le terrorisme et de coprésident du Groupe de réflexion sur l’Afrique au sein de la Coalition mondiale contre Daech, le Maroc soutient les efforts d’autres partenaires en Afrique pour consolider leurs capacités de lutte contre le terrorisme, renforçant ainsi l’appui à la stabilité des pays du Sahel», a ajouté la même source, qui relève qu’un tel appui permet à ces pays, dans leurs efforts nationaux, d’assurer une sécurité et une justice globales.
Dans son dernier rapport sur le terrorisme, le Département d’État américain a mis en avant «la longue histoire de coopération solide» en matière de lutte anti-terroriste entre les États-Unis et le Maroc, en rappelant que le gouvernement marocain a poursuivi sa stratégie globale axée sur «des mesures de sécurité vigilantes, une coopération régionale et internationale et des politiques de lutte contre la radicalisation». MAP