Le gouvernement invite toutes les femmes à s’approprier la dissémination digitale

Le ministère de l’Entrepreneuriat, Petites et moyennes entreprises, en partenariat avec l’Onufemmes et  quelques structures dont Cafco, a procédé au lancement le jeudi 02 mars à Kinshasa, de la campagne de dissémination digitale. C’est dans le cadre du Programme d’appui au développement des micros, petites et moyennes entreprises, PADMPME. A cette occasion, le patron dudit ministère, Justin Mangala, a invité toutes les femmes à s’approprier la dissémination digitale  pour la pérennisation et la durabilité des acquis d’amélioration de l’environnement des affaires pour l’entrepreneuriat féminin en RDC.

C’est le directeur de cabinet du ministre de l’EPME qui a procédé au lancement de ladite campagne. Il a indiqué qu’en RDC une attention particulière est accordée à l’amélioration du climat des affaires en faveur des entrepreneurs congolais, spécialement les femmes et les jeunes entrepreneurs, car constituant l’une des priorités du chef de l’Etat.  Une vision  concrétisée par le ministère de l’Entrepreneuriat, Petites et moyennes entreprises.

Le ministère de l’EPME se dit être conscient que dans un monde de plus en plus connecté, les nouvelles technologies de l’information et de la communication occupent une place de choix dans l’accès aux informations. Il a par ailleurs  salué  les efforts de l’Unité de coordination du projet et Onufemmes qui, au travers de la dissémination digitale, vise à permettre aux femmes entrepreneures d’accéder aux informations susceptibles de renforcer leur participation et leur autonomisation économique.

Justin Mangala a poursuivi en ajoutant que la dissémination digitale  est une initiative pour encourager les femmes entrepreneures à quitter le secteur informel de survie pour embrasser le formel pour plus de possibilités et d’ouverture de marché en vue d’augmenter leur pouvoir économique. Cette initiative présente l’opportunité d’être entendue à travers l’ensemble du pays pour améliorer la participation économique des femmes en particulier dans le secteur de l’entrepreneuriat, les micros, petites et moyennes entreprises.

Cependant, a-t-il indiqué, la stratégie de digitalisation portée par le PADMPME dans les 4 villes du projet (Kinshasa, Lubumbashi, Goma, Matadi) vise entre autres à informer sur les lois favorisant l’entrepreneuriat des femmes à travers les réseaux sociaux et les médias classiques; à familiariser les femmes entrepreneures à l’interaction par internet pour augmenter les ventes. Cette stratégie  aspire également à fournir et à mettre à jour régulièrement des informations statistiques sensibles au genre sur l’emploi et l’entrepreneuriat féminin, afin d’alimenter une base unifiée des données désagrégées dans les 4 villes/provinces du projet.

Des smartphones aux femmes entrepreneures pour le réseautage

Pour sa part, le représentant de l’Onufemmes a expliqué que le projet s’est doté des téléphones androïd à mettre à la disposition des femmes entrepreneures pour la sensibilisation mais aussi pour la collecte de données désagrégées sur l’entrepreneuriat féminin.

Ces smartphones remis aux femmes entrepreneures, des encodeuses et encodeurs, intègrent un système GPS et une application pour créer un réseau d’entrepreneurs et faciliter les affaires, a fait savoir Adama Mousa. Selon lui, la stratégie de digitalisation poursuit deux objectifs. Il s’agit de la  dissémination plus étendue et plus fluide des textes de loi en faveur des femmes dans le cadre du PADMPME ainsi que le partage d’informations sur les opportunités d’entrepreneuriat.

Pour assurer la plus large portée du projet de digitalisation, deux axes seront retenus: le premier centré autour des réseaux sociaux, et le second centré autour des médias audios et le grand public, notamment par les sms et la radio digitale.

Enfin, le numéro 1 de l’Onufemmes a remercié le gouvernement congolais et  ses partenaires qui, depuis 2021, sont engagés dans la dissémination communautaire  pour faire connaitre le code de famille, le code de travail, la loi sur les violences sexuelles, le traité de l’Ohada et le décret sur le guichet unique de création d’entreprise. Mathy MUSAU

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