En marge de la célébration de la journée internationale des forêts, commémorée le 21 mars de chaque année, M. Alain Richard Donwahi, président de la COP15 a, lors d’une conférence de presse tenue dans l’enceinte de l’immeuble du PNUD à Kinshasa, jeté des fleurs sur la RDC pour ses efforts dans la lutte contre la sécheresse dans le monde.
C’est la première visite du président de la COP 15 en RDC. Il a indiqué devant un parterre d’hommes de média qu’il était venu se rendre compte de ce qui se fait en RDC, un des pays du bassin du Congo qui regorge, à lui seul, plus de la moitié de carbone.
D’après ce hôte des Congolais, la RDC est le pays le plus important sur lequel la communauté internationale doit s’appuyer pour trouver des solutions aux problèmes que pose la sécheresse dans le monde.
Interrogé sur les stratégies qu’il compte mettre en œuvre pour la réussite de la feuille de route de la COP 15, M. Alain Richard Donwahi a été formel. Il a soutenu qu’il ne détient aucune recette, sa préoccupation consiste, d’après lui, à faire en sorte que les stratégies mises ensemble deviennent une réalité.
Tout en reconnaissant que chaque pays a ses réalités.
Dans ce cas, a-t-il souligné, il faut aller vers les populations pour leur faire comprendre comment elles doivent protéger leur environnement. Il a laissé entendre qu’il faut être innovant dans le financement de la lutte contre la désertification.
Les guerres ne servent à rien
S’agissant des groupes armés qui écument la partie septentrionale de la RDC et qui provoquent en grande partie la déforestation, suite aux mouvements des populations en déplacement, l’ancien ministre ivoirien des Eaux et forêts a laissé entendre que « les guerres ne servent à rien« .
Pour Richard Donwahi, il faut envisager des solutions de paix dans les situations de conflit. Pour ce, il faut beaucoup de patience et se supporter mutuellement, a-t-il indiqué. En plus, il a insisté sur le dialogue pour permettre le vivre ensemble. Le N°1 de la COP 15 a appelé les différents protagonistes qui s’affrontent dans de nombreux conflits qui déchirent le continent noir à comprendre que les uns et les autres sont les mêmes.
Avant de clore sa prestation devant la presse, Alain Richard Donwahi a exprimé sa joie du fait que les différentes autorités congolaises qu’il a rencontrées, notamment le Premier ministre Sama Lukonde et la Vice-Première ministre en charge de l’Environnement et du développement durable, Eve Bazaiba, l’ont rassuré de l’implication du gouvernement congolais dans la lutte contre la dégradation des terres, qui constitue aujourd’hui un véritable désastre pour le monde. Muke Muke