Il s’est ouvert hier mardi 14 mars à Kinshasa l’atelier pilote de renforcement des capacités en programmation et gestion budgétaire des cadres des ministères de l’Education et de la Formation en RDC.
Cet atelier de 3 jours (du 14 au 16 mars) entend donc renforcer les capacités en planification et en gestion administrative et financière des quatre ministères en charge de l’Education et de la Formation en vue de corriger certaines faiblesses constatées dans ce domaine afin d’assurer une bonne gestion financière et budgétaire dans le système éducatif.
Au travers de cette session, l’Unesco entend contribuer à la formation des cadres des ministères en charge de l’Education et de la Formation en RDC en gestion et réforme des finances publiques afin d’asseoir une gestion budgétaire qui réponde aux normes édictées par la Loi organique relative aux lois de finances (Lofip).
Le représentant de l’Unesco en RDC, Isaias Barreto Da Rosa, a indiqué que l’organisation de cet atelier s’inscrit dans l’appui des actions et la dynamique d’amélioration progressive de la gestion des ressources publiques, notamment du point de vue de l’efficacité de la dépense. En voulant contribuer à l’implantation d’une approche de la gestion budgétaire axée sur les résultats en substitution de l’approche du budget de moyens en cours.
Les efforts conjoints de l’ensemble des parties prenantes
« Il s’agit donc d’une exigence de gestion et de performance, dans un contexte économique marqué par l’insuffisance des ressources par rapport au poids des dépenses de plus en plus important. De ce point de vue, il est indispensable que l’on aille à la recherche de l’efficience de la dépense, en opérant des choix novateurs ayant démontré leur pertinence comme c’est le cas avec les cadres de dépenses à moyen terme. La réussite d’un tel exercice dépend des efforts conjoints de l’ensemble des parties prenantes« , a-t-il expliqué.
Pour le secrétaire général au ministère de la Formation professionnelle, cet atelier de renforcement des capacités prouve l’accompagnement de l’Unesco dans la formation et du ministère sectoriel. Car la formation professionnelle et métier sont la voie par laquelle le pays bénéficiera d’une main-d’œuvre qualifiée et compétitive afin de lui permettre de sortir de son marasme économique.
Il a rappelé que le ministère de la Formation professionnelle a deux vocations: sociale et économique par le simple fait que les apprenants formés sont appelés à être résorbés directement dans le monde productif.
Il a tout de même exhorté l’Unesco à intensifier ce genre d’activités dans les différents domaines pour rendre nos cadres d’organisation efficaces et compétitifs dans leur tâche journalière.
Soutien effectif de l’Unesco
Avant de remercier l’Unesco pour son soutien effectif dans le système éducatif congolais en général et le ministère de la Formation professionnelle en particulier dans les travaux d’élaboration du Resen 3 et l’atelier de la stratégie sectorielle.
Enfin, le secrétaire permanent du Space a, au nom du Space et de l’ensemble du secteur, remercié vivement l’Unesco pour cette initiative et en a profité pour saluer l’ensemble des appuis que l’Unesco ne cesse d’apporter aux différents ministères dans la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation et surtout dans l’implémentation des réformes.
Le secrétaire général du Space reste convaincu que cet atelier de 3 jours programmés apportera tous les éléments nécessaires pour renforcer les capacités dans le domaine.
Tricya MUSANSI