François a dirigé une messe en plein air devant le mausolée de John Garang, l’ancien leader indépendantiste sud-soudanais, mort dans un accident d’hélicoptère en 2005, avant que le pays majoritairement chrétien n’obtienne sa séparation du Soudan six ans plus tard.
Le pape a consacré son homélie à la réconciliation et au pardon mutuel, deux thèmes qui ont dominé son voyage dans les deux pays d’Afrique déchirés par les conflits ethniques.
Il a appelé les quelque 70.000 fidèles rassemblés à Juba, la capitale sud-soudanaise, au son des tambours et des chants, à mettre fin à la « fureur aveugle de la violence« .
La guerre civile interethnique qui a éclaté au Soudan du Sud deux ans après l’indépendance du pays a fait plus de 400.000 morts. Malgré la signature d’un accord de paix en 2018, des combats épisodiques continuent et une partie importante de la population civile reste déplacée.
A l’issue de la messe, avant de prendre l’avion pour rentrer à Rome, François a demandé au Sud-Soudanais de « ne pas perdre espoir » et de saisir chaque occasion de « bâtir la paix« . Reuters