La mutualité de la consolation selon l’apôtre Paul et ses implications dans l’Église de Jésus-Christ. Tel a été l’enseignement principal lors du culte dominical du 05 février dernier à l’église Pierre Angulaire dans la commune de Bandalungwa.
Le pasteur Jean Tshibwabwa de la 8ème Communauté des Eglises de Pentecôte de l’Afrique centrale (CEPAC)/ECC, a insisté sur la consolation.
« Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au coeur de Jérusalem, et criez lui que sa servitude est finie, que son iniquité est expiée, Qu’elle a reçu de la main de l’Éternel au double de tous ses péchés« , Esaïe 40,1-2.
« Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles« , 1 Thessaloniciens 4, 17-18.
Dans l’ancien testament, Dieu a parlé à travers les prophètes mais aujourd’hui il s’adresse à son peuple par Jésus-Christ.
« Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes. Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu`il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde », Hébreux 1,2.
À en croire ce serviteur de Dieu, la consolation, c’est le soulagement, l’amour manifesté. Jésus-Christ a accepté de mourir sur la croix, il a aimé, guéri, exhorté et s’est imprégné de toutes les valeurs.
La consolation ici est prise aussi dans le sens de travailler pour le bien-être de l’assemblée, de la communauté. C’est à cela que l’apôtre Paul fait allusion: pleurs, souffrances, des morts.
Par son enseignement, Paul a éclairé la lanterne sur l’ignorance de ses contemporains concernant la mort d’autant plus qu’ils voudraient à tout prix la justifier. Ce, à l’instar de la réalité de nos jours. Une personne ne peut pas succomber juste comme ça, il y a un motif.
Se soutenir, s’encourager mutuellement au-dela des tribus, et des races
« Tous ceux qui croient au Seigneur seront ressuscités dans la trompette du Seigneur. Le problème n’est pas au niveau de la vie éternelle mais où tu vas la passer. Jésus-Christ est venu nous accorder l’éternité. La consolation, c’est l’affaire de nous tous, l’amour, le pardon les uns pour les autres. Pas question de racisme, tribalisme« , a ajouté le pasteur.
« Ne néglige personne autour de toi, console-la. Il n’y a plus de Grecs, Hébreux, mais seulement le peuple de Dieu« .
LE NOUS, INTERPELLATEUR
Pour chuter, le pasteur Jean Tshibwabwa a fait savoir que dans l’Ancien testament, l’Éternel choisissait les prophètes, les sacrificateurs. Mais dans le Nouveau testament, tout passe par nous, « toi et moi« . Le peuple de Dieu est appelé à marcher dans l’unité, se soutenir, s’encourager. Gloire BATOMENE