*En ce qui concerne le processus électoral, «Ensemble pour la République» accuse le Pouvoir de vouloir saboter le délai constitutionnel.
Ensemble pour la République a fustigé l’absence de sanctions «à l’endroit des personnalités investies de l’autorité de l’État» à propos de la montée du discours de haine et de racisme en RDC. C’est l’un des points de la communication faite au terme d’une réunion du Comité directeur d’Ensemble pour la République tenue les 18 et 19 janvier au siège du parti cher à Moïse Katumbi.
La formation politique de Moïse Katumbi a constaté que ces personnalités investies de l’autorité de l’État «tiennent des discours racistes et xénophobes». «Cette attitude complaisante est inacceptable et révoltante. Elle illustre la complicité de l’État dans la diffusion des discours de haine», a fustigé Ensemble pour la République.
Qu’à cela ne tienne, Ensemble pour la République promet d’user de tous les mécanismes et instruments légaux à sa disposition pour combattre ce type de dérives qui ruinent la cohésion nationale.
«TENTATIVE DE SABOTER LE PROCESSUS ÉLECTORAL»
Ensemble pour la République est, par ailleurs, monté au créneau à propos du processus électoral en cours. Il accusé le Pouvoir de vouloir saboter le délai constitutionnel des élections «pour exécuter un agenda caché». A cette question liée au processus électoral, ce parti de l’opposition dit constater «des carences et de l’opacité du processus d’enrôlement dans la première aire opérationnelle choisie par la Ceni».
«Ensemble pour la République constate qu’au rythme actuel, la tenue des élections dans les délais constitutionnels est délibérément sabotée pour exécuter un agenda caché. Le Président de la Ceni sera tenu responsable du chaos électoral qui se prépare et devra en répondre», prévient le communiqué sanctionnant cette réunion.
Face à cette situation, le parti de Moïse Katumbi met en garde le Gouvernement «à qui incombe l’obligation constitutionnelle de respecter ces délais contre toute manœuvre visant à escamoter des électeurs par un processus d’enrôlement intentionnellement chaotique».
Dans ce même registre, cette formation politique dit non au glissement. «Quel qu’en soit le prix, la durée constitutionnelle des mandats électifs n’est pas une question négociable. Pas une minute de plus ne sera accordée à ceux dont le mandat arrive à terme en décembre 2023!», a affirmé «Ensemble pour la République». Rachidi MABANDU
Communiqué de presse n°001/ER/CD/01/2023
Les 18 et 19 janvier, le Président Moïse Katumbi a présidé une réunion du Comité Directeur de ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE au siège de la présidence du parti.
Trois points étaient à l’ordre du jour de la réunion, à savoir:
(i) la mise en œuvre des résolutions de la Convention Nationale qui s’est tenue du 19 au 22 décembre derniers à Lubumbashi;
(ii) les stratégies du parti pour les élections législatives nationales et provinciales de 2023;
(iii) l’actualité politique.
Dans sa communication liminaire, le Président Moïse Katumbi a salué et félicité le courage des ministres nationaux et provinciaux qui ont, chacun et chacune, tiré librement les conséquences de la décision du Parti de quitter la majorité de l’Union Sacrée en démissionnant de leurs fonctions.
Démissionner de son plein gré est non seulement un choix difficile mais également la plus belle illustration du sens de l’honneur, de l’exemplarité et de la responsabilité des cadres d’Ensemble pour la République.
Le Président Moïse Katumbi a exhorté tous les membres du parti à s’investir totalement dans la campagne d’enrôlement qui a commencé dans le pays en vue des prochaines élections qui doivent impérativement se tenir dans les délais constitutionnels.
A la suite des discussions, le Comité Directeur a opté pour parachever la mise en place de toutes les structures du parti afin de mettre ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE en ordre de bataille pour les prochaines élections.
Au regard de l’actualité politique, ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE dresse les constats suivants :
A) Concernant la détérioration de la situation sécuritaire.
ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE condamne les actes de terrorisme qui ont ensanglanté Kasindi, présente ses condoléances aux familles des victimes et appelle tous les Congolais à demeurer solidaires dans l’épreuve.
ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE constate l’incapacité du Gouvernement à endiguer la violence dans l’Est du pays et relève l’échec de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord Kivu.
B) Concernant la montée d’un discours de haine et de racisme à travers tout le pays.
ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE constate l’absence de sanctions à l’endroit des personnalités investies de l’autorité de l’État qui tiennent des discours racistes et xénophobes. Cette attitude complaisante est inacceptable et révoltante. Elle illustre la complicité d’État dans la diffusion des discours de haine.
ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE usera de tous les mécanismes et instruments légaux à sa disposition pour combattre ce type de dérives qui ruinent la cohésion nationale.
C) Concernant le pilotage à vue du processus électoral par la CENI et les lenteurs de l’enrôlement des électeurs.
Au regard des carences et de l’opacité du processus d’enrôlement dans la première aire géographique, ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE constate qu’au rythme actuel, la tenue des élections dans les délais constitutionnels est délibérément sabotée pour exécuter un agenda caché. Le Président de la CENI sera tenu responsable du chaos électoral qui se prépare et devra en répondre.
ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE met en garde le gouvernement à qui incombe l’obligation constitutionnelle de respecter ces délais contre toute manœuvre visant à escamoter des électeurs par un processus d’enrôlement intentionnellement chaotique.
ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE dit NON au glissement!
Quel qu’en soit le prix, la durée constitutionnelle des mandats électifs n’est pas une question négociable. Pas une minute de plus ne sera accordée à ceux dont le mandat arrive à terme en décembre 2023!
Fait à Lubumbashi, le 19 janvier 2023