Quatre ans déjà de bail au Palais de la Nation ! Le prestigieux locataire de ce saint des saints du pouvoir rd congolais n’a pas besoin de calculette pour compter le temps qui lui reste avant de rendre des comptes. Un an tout juste. Autant dire que le compte à rebours a bel et bien commencé. Comptable de sa gestion vis-à-vis du souverain primaire, l’homme du 24 janvier 2019 sait que chaque jour qui passe compte et l’approche inexorablement de la reddition des comptes.
Il ne s’agit pas de ces comptes d’apothicaire autour des chantiers éternellement en chantier. Mais des comptes à rendre à ce vaillant » peuple d’abord » pour savoir si, in fine, le compte est bon. Ou, plus exactement, si le » PR05 » aura tenu compte dans ses politiques publiques du congolais lambda.
Au cas où ce dernier y trouverait son compte, le Président s’en tirerait à bon compte. Avec un second mandat comme bonus. Car les bons comptes font de bons amis. Dans le cas contraire, ce serait le tour du peuple de régler ses comptes, via les urnes, avec le … futur sénateur à vie.
A onze mois de cette échéance couperet, on ne saurait être loin du compte. Chaque Congolais peut, d’ores et déjà, faire ses comptes. Les ajustements qui pourront survenir en cette année électorale compteront quasiment pour du beurre. Les comptes du Régime dans les livres des Congolais sont presque arrêtés. En matière de ressenti, pas la peine d’être expert -comptable pour se faire sa religion sur le bilan d’un gouvernement.
En l’espèce, le ventre qui compte mieux que la tête saura répondre à la seule question qui compte vraiment : Fatshi, est-il l’homme de l’actif ou du passif ? José NAWEJ