La mise au point du Dr Mukendi

Illustration grandeur nature des défis himalayens à relever pour redorer le blason terni de la Justice, l’affaire  » Concession de la Société MIMINCO  » située au 144/A du Boulevard du 30 Juin s’est malencontreusement invitée sur le plateau d’une télévision de la place. Soucieux d’apporter sa part de vérité, la MIMINCO y va de sa mise au point qu’elle a transmise à Forum des As.

En voici la quintessence.

1.   Les invités  n’ont pas jugé utile, pour le confort de leur propre conscience, de vous informer que la seule affaire dont le Dr ILUNGA Jean MUKENDI est protagoniste avec Didi KINUANI se trouve à ce jour devant la Cour de Cassation de la République. Les deux parties ont été appelées plus tôt cette année et ont été représentées par leurs avocats respectifs. Didi KINUANI et son collaborateur seuls savent pourquoi les contradicteurs du Dr ILUNGA Jean MUKENDI ne vous l’ont pas dit en citant gratuitement le nom de ce dernier.

2.   Cette affaire a déjà été tranchée par la Cour Suprême de Justice, in illo tempore non suspecto, dans son arrêt N° 4047 du 18 juillet 2018 confirmant l’inattaquabilité des droits et titres du Dr ILUNGA Jean MUKENDI.  Seule une certaine conception de la justice dans ce pays ainsi qu’un certain activisme de nos magistrats empêchent ILUNGA Jean MUKENDI de jouir de son bien sur la base de l’arrêt pertinent de la Cour Suprême de Justice.

3.   Le Dr ILUNGA Jean MUKENDI n’est pas n’importe qui comme a voulu le suggérer un invité de votre plateau qui aurait dû se gêner et faire preuve de décence et de bon sens. Il est le fondateur et le Président Directeur Général de la Mineral Mining Company – MIMINCO – dont le siège d’exploitation est situé dans sa concession de DIBOKO à Tshikapa, province du Kasaï. Le siège social, par contre, était situé justement à l’adresse querellée sur le Boulevard du 30 juin et cela bien avant 2008.

Ces données sont consultables aussi bien au Ministère des Mines qu’au Cadastre minier. Il s’agit dans le cas d’espèce d’un opérateur économique de premier plan qui s’acquitte régulièrement de ses impôts et taxes.

4.   Sur le plan professionnel, le Dr ILUNGA Jean MUKENDI est chirurgien cardiaque à la Havard Medical School de Boston, aux Etats-Unis d’Amérique. Il s’agit d’une sommité dont le fruit de son travail lui a permis d’investir dans le secteur minier de notre pays, avec plusieurs projets à l’appui, dont une clinique de chirurgie cardiaque qui aurait pu aurait pu soulager aussi bien l’Etat congolais dans l’économie des devises étrangères que bon nombre de nos compatriotes dans le besoin.

5.   La Miminco est en mesure de produire des documents datant du milieu des années 1990, signés en son temps par l’ancien Directeur de Cabinet du feu Maréchal MOBUTU, le Professeur VUNDUWE Te PEMAKO, conseillant feu KONGOLU MOBUTU dit Saddam Hussein, de libérer en son temps la concession du Dr ILUNGA Jean MUKENDI à cette époque déjà de la toute-puissance de la IIème République.

6.   Contrairement à ce qui vous est raconté, la saga judiciaire de la concession du Boulevard du 30 juin date de l’époque de l’Office des Biens Mal Acquis. Ce tribunal exceptionnel mis en place par l’Afdl et qui ne pouvait être soupçonné de complaisance avait conclu à l’appartenance de la concession au Dr ILUNGA Jean MUKENDI. In illo tempore non suspecto comme on dit.

7.   Le litige originel sur cette concession a plutôt opposé le Dr ILUNGA Jean MUKENDI à Mme MBELO Ya LITHO. En dépit de la toute-puissance supposée de la famille LITHO, MBELE Ya LITHO a été déboutée par la justice et c’est pendant que l’affaire se trouvait ainsi pendante devant les cours et tribunaux que la concernée s’était précipitée à  vendre la concession à une Indienne du nom de Rezonna qui la revendra plus tard à Didi KINUANI, avant que ce dernier se mette à signer des contrats discutables avec Mme Nawal qui sortit des sommes colossales pour la construction, sans que Didi KINUANI qui s’en prévaut aujourd’hui ne libère aucun sou.

8.   La première question qu’avec un peu de bon sens on peut se poser est celle de savoir s’il est permis de vendre un bien querellé pendant qu’un litige le concernant est pendant devant les cours et tribunaux. La deuxième consiste à savoir si Didi KINUANI qui n’a jamais été le protagoniste originel dans cette affaire est fondé à s’en prendre à ILUNGA Jean MUKENDI. Enfin, on sait pertinemment bien que nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes.

9.   Quoi qu’il en soit, la Cour suprême de justice avait décidé, dans son arrêt n° 4047 du 18 juillet 2018 ayant confirmé tous les titres et droits du Dr ILUNGA Jean MUKENDI.  Cet arrêt surabondait un autre, RP 3647 du 10 décembre 2013 qui disposait ce qui suit :  » En effet, il ressort du jugement attaqué que le deuxième défendeur (Kinuani, ndlr) n’était pas partie au procès devant le premier juge et que seule la défenderesse (Mbele ya Litho, ndlr) avait relevé appel contre la décision du premier degré. Ainsi, en recevant la constitution de partie civile du deuxième défendeur (Kinuani, ndlr) et en lui allouant des dommages-intérêts, le juge d’appel a violé la disposition légale susvisée « .

Question : qui, subtilement, a fait de Didi KINUANI protagoniste d’un procès auquel il n’était pas partie ? Deuxième question : par quelle magie sinon la cupidité de nos magistrats quelqu’un peut-il construire sur une concession dont le litige est pendant devant la justice sinon avec la complicité des magistrats ayant décidé de fermer les yeux et d’encourager l’injustice ? Enfin, par quel miracle les magistrats de la Cour d’appel pouvaient-ils ignorer que la même affaire se trouvait devant la Cour de cassation ?

10. En vous adressant cette mise au point, la Miminco n’entend pas vous ériger en juge. Tout au plus éclairer l’opinion sur le comportement de certains compatriotes qui cherchent à transformer nos médias en instance judiciaire et à les impliquer sournoisement dans des procès qui ne les concernent dans l’espoir insensé d’attirer la sympathie de l’opinion.

L’antériorité de l’affaire sous examen prouve abondamment qu’elle plonge ses racines très loin durant la IIème République et qu’elle ne date pas de 2008 comme certains voudraient le faire croire afin d’abuser l’opinion. Ce n’est pas non plus parce que quelqu’un occupe, par des artifices, un bien querellé qu’il a raison de le faire. Le mensonge sait emprunter l’ascenseur, mais par les escaliers, la vérité finit toujours par s’imposer.

11. Il est clair aujourd’hui que des personnes ayant abusé de tous les passe-droits durant la République du PPRD ont eu l’audace de se convertir en Tshisekedistes purs et durs sous la bannière de l’Etat de droit prôné par le Chef de l’Etat, souvent contre ses fidèles historiques qui ont la sagesse d’attendre les moments propices.

12. Nous rappellerons que qui construit mal construit pour autrui. Nous sommes sereins, convaincus que la vérité finira par triompher incessamment.

13. Avec nos remerciements pour bien vouloir lire cette mise au point durant votre prochaine émission, conformément à la disposition pertinente de la loi.

Pour la MIMINCO

Jean KENGE MUKENGESHAYI

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