Au cours d’une conférence de presse virtuelle que l’ambassade des Etats-Unis à Kinshasa a organisée hier mercredi 07 décembre au Centre culturel dans la commune de la Gombe qui a servi de relais, la secrétaire d’Etat adjointe du Bureau des Affaires africaines, Molly Phee et le directeur principal du Conseil national de sécurité en charge des Affaires africaines, Judd Devermont, qui l’ont animée, ont affirmé la volonté de leur pays de poursuivre et d’améliorer davantage leurs relations bilatérales avec le continent sur bien des domaines. Plusieurs journalistes africains, notamment ceux de Kinshasa et d’autres pays (Afrique du Sud, Angola, Togo, Egypte, Ethiopie…) ont pris part à cette rencontre.
Les intervenants ont planché sur la stratégie des Etats-Unis pour l’Afrique subsaharienne, du prochain sommet des leaders Etats-Unis-Afrique et de l’engagement des Etats-Unis envers le continent africain. Le programme Agoa (African Growth and Opportunity Act, en français Loi sur le développement et les opportunités africaines), la gouvernance, le terrorisme, la santé, la démocratie, la sécurité alimentaire, la sécurité, la situation des coups d’Etat en Afrique, au Mali notamment… étaient les quelques sujets abordés au cours de cette conférence de presse.
Au sujet de l’Agoa, qui est une loi du Congrès américain adoptée en mai 2000 et signée par le président Bill Clinton, Molly Phee a réitéré la volonté et la nécessité de son pays de poursuivre ce programme avec le continent africain, notamment avec les pays éligibles. Près d’une quarantaine de pays africains sont membres de l’Agoa, dont la République démocratique du Congo qui, après avoir été suspendue fin décembre 2010, a été réintégrée en 2020.
Sur le volet sanitaire, Molly Phee a déclaré que les Etats-Unis d’Amérique ont investi pendant près de 30 ans pour aider le continent à améliorer son système sanitaire, notamment dans la lutte contre les épidémies :Ebola, VIH/Sida, Covid-19. Sur cette dernière épidémie, le pays de Joe Biden aide aussi les pays africains à fabriquer les vaccins.
La conférence de presse s’est essentiellement focalisée sur les questions liées au sommet Etats-Unis-Afrique qui aura lieu les 13, 14 et 15 décembre à Washington et auquel plusieurs présidents africains prendront part.
La question des journalistes devant couvrir ce sommet a été également abordée. Pour les intervenants, 800 journalistes ont introduit leurs demandes d’accréditation à ce sommet.
La conférence s’est achevée sur un goût d’inachevé pour les quelques journalistes congolais de Kinshasa – en tout 6 – qui y ont pris part en raison du fait qu’ils n’ont eu l’occasion de poser des questions. Et même ceux qui ont eu à envoyer les leurs 24h plus tôt n’en ont pas reçu de réponses. Kléber KUNGU