A Beni comme à Butembo, des blocs opératoires modernes sortent de terres. Implantés à l’initiative de Moïse Katumbi, ces édifices sanitaires forcent l’admiration de Mgr Melchisédech Sikuli, l’évêque de Beni-Butembo. Marqué par ces initiatives utiles aux populations sinistrées de cette contrée de la province du Nord-Kivu, le prélat catholique salue l’engagement du leader d’Ensemble pour la République. «Katumbi prêche par ses actes et non pas des promesses dénuées de réalisations», fait-il remarquer.
Le constat de l’évêque de Beni-Butembo est loin d’être anodin. Le lundi 12 décembre dernier, sa communauté est, en effet, fascinée par l’inauguration d’un bloc opératoire moderne dans l’enceinte de l’hôpital Matanda, zone de Santé de Katwa. Logé dans la ville de Butembo, cet hôpital, équipé des matériels de dernière génération, est le second du Grand Nord à bénéficier d’un bloc opératoire similaire, après celui érigé par Moïse Katumbi à Beni et porté sur les fonts baptismaux un mois plus tôt.
Présent à la cérémonie, Mgr Melchisédech Sikuli a tenu à témoigner sa reconnaissance à l’égard de l’initiateur de cette énième œuvre de charité dans son diocèse : «Le peuple a besoin des acteurs politiques comme Katumbi… Il ne s’inscrit pas dans la politique, telle qu’elle se fait dans notre pays. Ayant certainement écouté nos cris du cœur, il a pris discrètement l’initiative de doter notre diocèse de Butembo-Beni d’un bloc opératoire moderne».
«Je ne parle pas simplement de Matanda, insiste l’autorité épiscopale du diocèse. Ce qu’il a fait à Beni, à l’hôpital général et ici, c’est cela que nous voulons : des actes et non pas des discours ou des promesses qui ne voient pas des réalisations». Pour Mgr Melchisédech Sikuli, ce sont là des initiatives dont ont besoin les communautés locales lassées de mourir à cause de l’insécurité grandissante dans la région ou faute des formations médicales équipées.
Fiers de disposer d’un bloc opératoire viable
«Désormais, à Butembo, l’on peut se targuer de disposer d’une structure médicale viable grâce au bloc opératoire, érigé sur fonds propres de Katumbi et constitué d’une salle d’accueil de malades, de deux salles aseptiques, du staff médical, d’un dépôt d’appareils pour la production de l’oxygène, d’un vestiaire du corps soignant, d’une salle spacieuse de réveil, d’une infirmerie et des installations sanitaires», se réjouit un natif de la zone.
Nombre de bénéficiaires de ce bloc opératoire se plaisent à relever «le respect des normes observées durant la construction en matériaux durables de ce bâtiment, qui plus est, abrite des matériels pimpant neuf, acquis auprès d’Ecomeds médicals, un fournisseur sud-africain de renom, réputé pour la qualité de ses équipements médicaux».
Sur la liste de ces matériels récemment acquis, on note, à titre illustratif, un appareil d’anesthésie avec accessoires, de multiples moniteurs des signes vitaux, un respirateur médical portable, des bistouris électriques, un perfuseur, un électrocardiogramme, des chariots pour réception de malades, des lits de réanimation, des tables maillantes, des armoires pour les malades, un stérilisateur pour seringues, une machine d’échographie, un concentrateur d’oxygène, un glucomètre…
Médecins et stagiaires envoyés en formation
Loin de se contenter juste de construire des édifices modernes dans le Grand Nord et de les équiper en matériels de pointe, Moïse Katumbi s’est aussi investi dans la sise à niveau du personnel médical de l’hôpital Matanda et de l’hôpital général de référence de Beni. L’ancien gouverneur du Katanga a ainsi envoyé en formation un groupe de médecins et de stagiaires de ces deux formations hospitalières auprès d’une équipe d’experts d’Ecomeds medical.
«Nous ne cessons de dire merci à Moïse Katumbi, car il a pensé à notre pauvre hôpital de campagne qui devient aujourd’hui un hôpital de référence. Il y a des gens qui s’immortalisent par des œuvres grandioses, le président Moïse Katumbi est de ceux-là. Il vient de nous doter d’une salle d’opération équipée en matériels modernes», a soufflé à la presse un des agents bénéficiaires.
Des investissements éloquents à travers les provinces
Des mois plus tôt, la tête d’affiche d’Ensemble pour la République, s’est fait remarquer à Kwilu, dans la partie Ouest du pays, où il a construit et équipé, sur fond propre, une salle des soins intensifs dans l’enceinte de l’Hôpital général de Kikwit. Cette salle a été mise en service en février 2022.
Trois mois plus tard, au mois de mai 2022, Moïse Katumbi a, en outre, doté l’hôpital de Kashobwe, dans le Haut-Katanga, d’une salle de réanimation aux standards internationaux. En juillet, il a érigé deux centres de santé et une maternité modernes à Pweto, dans cette province de l’est du pays.
Au regard de ses œuvres qui parlent à sa place, nombre d’observateurs sont convaincus que le leader d’Ensemble pour la République a des atouts qui le prédisposent à s’investir dans le développement à la base. «Toutefois, redoute Mgr Melchisédech Sikuli, la bienfaisance peut coûter cher à Katumbi. A l’allure où vont les choses dans notre pays, on a de plus en plus l’impression qu’on tient à écarter ceux qui risquent d’être gênants dans le futur». Yves KALIKAT