Le Centre d’autonomisation « La Grâce« , a lancé le week-end dernier à Kinshasa, le point relais Violences sexuelles et domestiques+VSD). Ce, dans le cadre du programme « Vigilance violences, sexuelles et domestiques » visant à améliorer la réponse communautaire dans la lutte et la prise en charge efficace des Violences sexuelles basées sur le genre (VBG) et domestiques. C’est la Commissaire supérieure adjointe de la police de la protection de l’enfant et lutte contre les VBG, Marceline Ndaya qui l’a inauguré.
Après la coupure du ruban, la Major Marceline Ndaya a appelé les femmes à dénoncer toutes sortes de violences car d’après elle, même les femmes mariées sont butées aux VBG.
Elle a aussi félicité l’initiatrice de ce projet, car elle permet, reconnait-elle, aux femmes de connaître leurs droits et avoir des connaissances sur toutes formes de violences.
Marcelline Ndaya a invité la gent féminine à être autonome, afin de ne pas se laisser manipuler par qui que ce soit et à briser le silence. Mais elle a également appelé les hommes et les femmes à développer le dialogue en milieu familial.
Faciliter la parole aux femmes
De son côté, la promotrice du centre « La Grâce« , Pascaline Zamuda, a fait savoir que ce point relais vient d’être créé pour faciliter la parole à toutes les femmes de Kinshasa notamment de Pakadjuma afin qu’elles puissent briser le silence et dénoncer.
«Etant donné que Pakadjuma est un quartier réputé dans la prostitution où se cachent la vulgarité et la précarité des jeunes filles qui sont suffisamment exploitées parfois par leurs membres de famille, nous avons compris que leurs problèmes vont au-delà de la prostitution. C’est pour cette raison que nous avons créé ce centre pour y placer les jeunes filles qui n’ont pas d’autres occupations. AInsi, elles pourront se choisir un métier et à la suite de ce métier, elles pourront devenir autonomes et vivre décemment avec une activité qui ne représente pas beaucoup de danger comme le cas avec la prostitution», a-t-elle fait savoir.
Le centre « La Grâce » est un mécanisme communautaire mis en place pour répondre aux problèmes qui se posent dans l’encadrement de la jeune fille plus précisément à Pakadjuma, dans la commune de Limete. Tricya MUSANSI