Catherine Kathungu s’engage à changer les normes tendant à inférioriser la fille

En lançant le forum de la jeune fille en RDC le mardi 29 novembre, à Kinshasa, la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, Catherine Kathungu Furaha, s’est engagée à travailler avec les différents partenaires afin de changer les normes sociales qui tendent à placer la fille à un rang inférieur grâce aux résolutions qui sortiront dudit forum.

Ce cadre d’échanges prévu du 29 au 1er décembre, réunira plus de  100 jeunes filles et jeunes femmes âgées de 13 à 24 ans issues de toutes les couches sociales aussi bien de la RDC que de quelques pays d’Afrique. Il facilitera des échanges constructifs et des recommandations pour la cause féminine.

Catherine Kathungu Furaha a rappelé à l’assistance l’engagement du président Félix Tshisekedi pris lors de la célébration de la Journée internationale de la femme l’édition 2019. Celui de lutter contre toutes les  pratiques compromettant le développement de la fille. 

Ainsi, Catherine Kathungu a-t-elle rassuré  en tant que femme de son engagement  pour la cause de l’épanouissement féminin, du renouvellement de la détermination  à continuer à investir dans la jeune fille en RDC.

Changer les normes sociales de la jeune fille

« Sachez que vos résolutions à l’issue de ce forum feront l’objet d’une attention particulière et nous nous engagerons à l’action afin d’accélérer l’atteinte de l’Objectif de développement durable 5 qui vise à parvenir à l’égalité des sexes en autonomisant les femmes et les filles« .

De son côté, le représentant de l’Unicef en RDC, Grant Lealty, a laissé entendre que dans plusieurs pays du monde, y compris en RDC, les filles font face à de plus grands défis par rapport aux garçons. Et ce, depuis des générations. « Bien que nous soyons en 2022, elles sont victimes d’exclusion et de discrimination pour le simple fait d’être née fille. Trop souvent leur avenir est décidé par d’autres personnes« , déplore Grant Lealty, soulignant  que si les filles ont des opportunités pendant leur adolescence, elles auront le pouvoir de mieux prendre des  décisions sur leurs vies, changer leur communauté, la société et le monde. A la fois en tant que filles autonomes aujourd’hui, mais aussi en tant que travailleuses, entrepreneures, mères, mentors et futures leaders politiques.  Tricya MUSANSI

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