Une quarantaine de membres actifs du sous cluster Violences basées sur le genre ont été formés pendant 3 jours à Kinshasa sur le transfert monétaire. Organisée par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), cette session de formation visait le renforcement des capacités sur le cash transfert, une modalité d’assistance permettant à la communauté vulnérable de bénéficier directement de la monnaie liquide afin de répondre à leur besoin tel que identifié au niveau des ménages contrairement à une distribution en nature.
A l’issue de ces 3 jours d’outillage, les participants se sont dit satisfaits de connaissances reçues par les experts.
Pour eux, cette formation va permettre de bien faire le travail sur le terrain en respectant la norme minimum interorganisationnelle des VBG basée sur la confidentialité.
«Durant les 3 jours nous avons eu à avoir les objectifs de la formation sur le transfert monétaire, nous avons vu comment faire les activités du transfert monétaire dans le domaine des VBG à partir de gestion de cas. Cette formation nous permettra à bien faire le travail sur le terrain, et c’est pour moi une joie immense parce que j’ai découvert ce que je n’avais pas en tête. J’ai également appris comment les bénéficiaires doivent être traités et comment on doit faire les évaluations, la distribution, la mise en œuvre et le ciblage des bénéficiaires sur le terrain dans la zone d’intervention», s’est réjoui Potient Patukumbani, participant et membre de l’Action pour la protection et l’encadrement de la femme et filles vulnérables (APFVI).
De son côté, la participante Olga Kitumbu, chargée des VBG à inter action, a, après cette formation promis de capitaliser toutes les notions apprises afin de les pratiquer pendant leurs interventions pour améliorer leurs prestations sur le terrain.
«Cette formation a été un plus parce qu’auparavant chacun de nous faisait le cash en sa manière mais après cette formation nous nous sommes focalisés sur une ligne de conduite que nous allons suivre. Car cette formation nous a outillé de plusieurs éléments surtout dans la planification, le ciblage de bénéficiaires et risque lié au transfert monétaire auprès des bénéficiaires», a-t-elle dit.
L’’expert cash transfert de l’UNFPA, Papy Shweka, s’est dit convaincu d’atteindre l’objectif fixé tel que mentionné au début de cet atelier. Celui d’aboutir à ce que tous les membres soient en mesure de faire les évaluations préliminaires dans le cadre de cash transfert, mais aussi et surtout qu’ils arrivent à maîtriser la conception d’un programme de cash transfert et du comment mettre en œuvre et faire le suivi.
«Pendant les 3 jours de formation, on a essayé d’adapter la matière par rapport aux questions posées. Je pense qu’à l’issue de cet exercice je ne peux pas dire à 100% oui mais au moins la majorité des membres ont accepté et confirmé qu’ils ont eu des notions de base dans le cadre d’élaboration du programme cash transfert», a conclu Papy Shweka. Tricya MUSANSI