Place à la grande marche vers le développement

47 ans après la mémorable Marche verte, le Sahara marocain a fini a cessé d’être une question pour devenir une solution à large spectre.

Solution d’abord pour les habitants de ces provinces marocaines du sud qui ont vu leur citoyenneté se conjuguer enfin avec leur représentativité démocratique dans la gestion de leurs affaires locales et la participation politique à l’échelle du pouvoir central. Des sahraouis authentiques ayant reçu l’onction du suffrage universel. Les élections locales et législatives de septembre 2022 ont consolidé davantage la double dynamique de la démocratisation et de la décentralisation avancée induite par la Constitution de 2011 et dont l’artisan est Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Du coup, même la question de la représentation des sahraouis dans le règlement du conflit artificiel sur le Sahara a une réponse. A contrario, si par commodité diplomatique, on comprend que le Polisario soit « partie au différend« , on est en droit de s’interroger sérieusement sur la légitimité de ce groupe armé séparatiste basé en dehors du territoire marocain.

Le Sahara marocain s’avère également une solution socio- économique pour ses habitants. Entre des hameaux laissés par l’occupant espagnol en 1975  notamment à Laayoune, Dakhla, Boujdour…et des villes modernes qui y ont poussé, que de progrès réalisés. Un boom amplifié par  le plan de développement des provinces du sud lancé par le Souverain bâtisseur en 2015.

Du coup, le Sahara marocain profondeur africaine du Royaume depuis les temps immémoriaux  s’installe chaque jour dans sa vocation géopolitique de trait d’union et de pont entre l’Afrique subsaharienne et le Maroc. Les racines du Royaume dont parlait avec un talent qui lui était exclusif feu Sa   Majesté le Roi Hassan II  d’heureuse mémoire.

Il va donc sans dire que pour l’Afrique, le Sahara marocain pourvu de toutes les infrastructures  est devenu ce hub dans la nécessaire coopération intra- africaine que le Roi Mohammed VI prêche et surtout pratique. Les provinces du sud deviennent une opportunité pour  l’intégration du  Continent.

Il revient donc à l’Union Africaine (UA) d’avoir le courage de se mettre à l’ère et à  l’heure du Sahara marocain en faisant de l’initiative de Rabat  de large autonomie d’avril 2007 , la base d’un règlement de ce différend régional . Un conflit que seules d’anciennes rivalités héritées de feue la guerre froide sur fond de rente idéologique et expansionniste expliquent encore. Ce, au grand dam des populations du Maghreb. Et au détriment de l’ensemble du Continent qui voit l’UA maintenir dans ses rangs un non État incarné par un mouvement armé sans légitimité démocratique, encore moins  territorial. Le comble de l’imposture perpétrée au début des années 80. 

Plus de 40 ans après cette violation manifeste de la charte même de l’ancêtre de l’UA qui ne regroupe que des États, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. La consolidation de la marocanité du Sahara va crescendo et à la vitesse grand V. De la Marche verte incarnée par le visionnaire Hassan II on est passé à la marche pour le développement avec le bâtisseur Mohammed VI. José Nawej/ Séoul

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